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France Supply Chain et Sopra Steria Next présentent une étude sur la résilience et la transformation de la Supply Chain : état des lieux et perspectives

Paris, le xxx 2025 – Dans un monde confronté à des crises qui s’additionnent, la résilience des entreprises est devenue un enjeu stratégique. France Supply Chain by Aslog et Sopra Steria Next, cabinet de conseil de Sopra Steria, publient aujourd’hui une étude approfondie qui identifie les déterminants clés de cette résilience, en particulier dans les opérations et la chaîne d’approvisionnement. L’objectif de cette étude est d’aider les entreprises à comprendre comment se préparer structurellement aux chocs futurs.

Parmi ses grands enseignements :

Un déficit de résilience face aux crises – Indice global de maturité des entreprises : 2,59 sur 4. Seules 23 % atteignent un niveau avancé, et aucune n’atteint le niveau maximal.

Un manque de visibilité sur la chaîne d’approvisionnement – Seules 10 % des entreprises ont une vision claire sur plusieurs niveaux de leur Supply Chain, exposant les autres à des risques accrus.


Une transition écologique encore trop timide – 42 % des entreprises mesurent leur empreinte carbone après coup, mais seulement 27 % intègrent ces données dans leurs décisions opérationnelles.

Des investissements en résilience encore trop réactifs – Après chaque crise, les entreprises investissent massivement, mais réduisent leurs efforts une fois l’urgence passée, selon un schéma “boom-and-bust”.

La Supply Chain, un levier stratégique encore sous-exploité – 42 % des entreprises l’intègrent dans leur planification stratégique, mais 33 % la maintiennent à un niveau hiérarchique intermédiaire.

« La crise du COVID-19 a joué un rôle d’accélérateur dans la prise de conscience du Senior Management quant à l’importance de la résilience et de la gestion proactive des risques. Certaines entreprises ont mis en place des gouvernances dédiées, incluant des équipes multidisciplinaires (Achats, Supply Chain, Risques Corporate, etc.). » Déclare Yann de Feraudy, Président de France Supply Chain.


Une prise de conscience accrue du rôle de la Supply Chain dans la stratégie d’entreprise 

42 % des entreprises intègrent systématiquement la Supply Chain dans leur planification stratégique, et 21 % le font régulièrement. Par ailleurs, 42 % l’ont positionnée au sein du Comité exécutif (Comex), témoignant de son importance stratégique. Cependant, 33 % la maintiennent à un niveau intermédiaire (N-3/N-2 du Directeur Général), tandis que 15 % ne l’incluent au Comex que ponctuellement.

Figure 1- Les entreprises qui traitent de la Supply Chain régulièrement et à haut niveau dans l’organisation ont un indice de résilience plus élevé que les autres


Des avancées en matière de résilience, mais des améliorations restent à accomplir

2,59 sur une échelle de 4 : c’est l’indice global de maturité des entreprises sondées. Très peu d’entreprises passent la barre du niveau 3 (six seulement, soit 23 %) qui est le premier niveau à partir duquel on peut considérer qu’une Supply Chain commence à être résiliente. Aucune n’atteint le niveau moyen le plus élevé. Les cinq entreprises du panel qui se disent les plus résilientes obtiennent une note proche de 3,3.

Interrogées sur les actions mises en place pour anticiper les crises futures, 42 % des entreprises ont déjà engagé des évolutions ou investissements localisés, tandis que 21 % ont entrepris des transformations plus profondes. Toutefois, 27 % se limitent à des adaptations marginales, soulignant un besoin de renforcement des stratégies de résilience.


Philippe Armandon, Directeur de la practice Excellence des Opérations et Supply Chain, Sopra Steria Next : « Dans un monde où l’instabilité est devenue la norme, l’impact sur les Supply Chains est considérable – et ne fera que croître. Notre étude révèle que la plupart des entreprises sont encore en transition : elles perçoivent la résilience avant tout comme une gestion des risques à court terme, alors qu’elle devrait être envisagée comme une capacité stratégique durable. Il est essentiel d’évoluer vers une Supply Chain capable de tenir sa promesse client en toutes circonstances. Cette transformation, bien que complexe, est une opportunité majeure pour celles qui sauront s’y engager dès maintenant. »


Un manque de visibilité sur les fournisseurs et des collaborations encore perfectibles

10 % des entreprises ont une visibilité élevée sur plusieurs niveaux de la chaîne d’approvisionnement 41 % ont une visibilité moyenne sur les fournisseurs de premier rang. Cette situation expose les entreprises à des aléas d’approvisionnement et ne leur permet pas d’anticiper de potentiels problèmes. 45 % des entreprises s’appuient assez classiquement sur des contrats formels (SLA). 28 % seulement privilégient une collaboration basée sur une confiance élevée, au-delà du contrat, autrement dit, elles savent « sur qui elles peuvent compter » en cas de problème.

En matière d’achats et d’approvisionnements, 59 % des répondants considèrent que moins de la moitié de leurs approvisionnements critiques sont sécurisés avec un plan de continuité d’activité (PCA). Si 58 % déclarent investir dans des mesures correctives, un travail considérable reste à accomplir pour garantir une résilience optimale de la chaîne amont.


Une distribution largement externalisée, avec une prédominance des modèles 2 PL et 3 PL 

La majorité des entreprises externalise la distribution en s’appuyant sur des prestataires spécialisés, selon le modèle 2PL (37%) ou 3PL (33%). Seules 22% des entreprises considèrent leur schéma de distribution flexible dans des délais rapides, 45% pensent que leur schéma est plus rigide et complexe à manœuvrer. Dans ce domaine où la collaboration et le partage d’information sont clés, 30% des entreprises considèrent collaborer avec leurs prestataires avec un niveau de confiance élevé.


Prise en compte des critères environnementaux dans les décisions opérationnelles 

42 % des entreprises adoptent une approche de reporting a posteriori sur leur empreinte environnementale, mesurant l’impact de leurs activités sans l’intégrer systématiquement en amont dans les décisions. Seules 27 % intègrent des données environnementales dans leur processus décisionnel, tandis que 23 % en sont aux prémices, se limitant à un périmètre restreint.

Ce constat met en lumière l’écart entre la volonté stratégique et la mise en œuvre opérationnelle, notamment dans la fonction de distribution, où l’impact environnemental est encore au second plan face aux considérations économiques. Cette prédominance des coûts freine l’adoption de solutions logistiques durables, soulignant la nécessité d’une transition vers des pratiques plus responsables.


Systèmes d’Information et de Communication : un outil de la résilience 

Les SI et la capacité à communiquer avec son écosystème jouent un rôle central dans la résilience de la Supply Chain. Pourtant, seulement 12 % des entreprises disposent de systèmes d’information dits prédictifs et prescriptifs. La majorité (58 %) se situe encore à un niveau de maturité faible ou moyen en matière de capacité à communiquer avec son écosystème et à capturer des signaux faibles, amonts ou avals. Les échanges de données via des API et plateformes restent encore minoritaires, la cybersécurité demeure encore un point faible, notamment chez les ETI et PME, qui constituent souvent le maillon fragile de la chaîne. Les SI sont un des domaines où les entreprises investissent le plus principalement à travers la mise en place d’APS, le renforcement des protocoles de sécurité avec les fournisseurs et l’intégration de solutions de Business Intelligence (BI).


Figure 2- Les domaines privilégiés d’actions et d’investissements relatifs à la résilience -réponses « actions et investissements localisés » + « structurants planifiés » additionnées et moyennées

Vision d’expert

M. Walid Klibi, Professeur en Supply Chain à Kedge- ISLI, et chercheur affilié au MIT-CTL : « Les entreprises réagissent souvent de manière réactive face aux investissements nécessaires pour la résilience, adoptant une approche qu’on appelle “boom-and-bust”. Après une perturbation, elles ont tendance à engager des sommes importantes pour protéger leurs opérations et maintenir la continuité des activités, mais ces investissements diminuent rapidement une fois que l’impact de la crise s’est atténué. Une nouvelle approche pour financer les investissements en résilience pourrait consister à intégrer l’évaluation par options réelles dans les processus budgétaires des entreprises. Plutôt que de traiter ces dépenses comme des coûts ponctuels réactifs après une crise, les entreprises pourraient allouer des fonds de manière proactive et continue en les intégrant dans les budgets de capital employé, de fonds de roulement et d’exploitation. Cette méthode permettrait d’optimiser les investissements en fonction de leur impact sur la continuité des opérations et non seulement sur la probabilité d’un risque spécifique. »


À propos de France Supply Chain by Aslog

Depuis plus de 50 ans, l’association France Supply Chain poursuit sa mission de fédérer les entreprises, les grandes écoles et les organismes de recherche pour innover, partager des bonnes pratiques et apporter des solutions concrètes aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Think and Do Tank, regroupant plus de 450 entreprises et écoles adhérentes, 800 membres actifs engagés au sein de nos projets, et une audience de 7 000 acteurs, nous favorisons l’échange et l’action collective pour une Supply Chain plus robuste et plus responsable. À compter de janvier 2025, les activités d’intérêt général de l’association sont portées par le fonds de dotation SUPPLY CHAIN 4 GOOD, à commencer par les chantiers en faveur de la décarbonation et de la soutenabilité de nos Supply Chains.

Contact presse : Marie-Laure Laville – MLD Consulting – Tel. : +33 (0)6 18 14 85 36 – mllaville@mldconsulting.fr

A propos de Sopra Steria Next – Driving meaningful impact*

Avec plus de 4 000 consultants dans 30 bureaux en Europe, Sopra Steria Next, cabinet de conseil en management et transformation digitale du groupe Sopra Steria, œuvre chaque jour pour concevoir et déployer les projets et les transformations qui façonnent l’avenir. Dans un monde en pleine révolution — technologique, écologique —, Sopra Steria Next allie business et technologie pour créer de la valeur au-delà du simple aspect économique, en donnant du sens aux données, en innovant grâce à l’intelligence artificielle et en engageant toutes les parties prenantes à chaque étape. Grâce à cette vision et à son expertise, Sopra Steria Next accompagne ses clients dans la priorisation de leurs actions, pour un résultat concret et durable, pour eux, leurs employés, les citoyens et la Société dans son ensemble. Il s’agit de donner une impulsion tangible à ce qui compte vraiment, ce qui est essentiel.

* Impulsons l’essentiel, pour un impact positif.

Une Supply Chain circulaire à l’échelle : les Retex de Manutan et Orange

Les intervenants du webinar :

  • Photo d'Alexandra SAMYN

    Alexandra SAMYN

    Directrice des Opérations de l’économie circulaire

    MANUTAN

  • Photo de Jean-Claude CAQUELOT

    Jean-Claude CAQUELOT

    Directeur Performance et Projets Supply Chain

    ORANGE SA

  • Anaïs LEBLANC

    Executive Partner

    CITWELL 

La mise en place d’une Supply Chain circulaire à l’échelle industrielle est un défi majeur pour les entreprises. Lors d’un passionnant webinar, Manutan et Orange nous ont partagé leurs retours d’expérience sur cette transformation, qui repose entre autres sur une organisation adaptée, un dimensionnement logistique optimisé et des partenariats solides. Une approche structurée du sourcing et l’adoption d’outils de traçabilité sont également des facteurs clés de succès. Plongeons dans l’univers du reconditionné avec ces deux acteurs engagés dans l’économie circulaire.

Comment l’équipe économie circulaire s’intègre-t-elle dans une activité classique et déjà bien implantée ?

L’économie circulaire repose sur une organisation différente de la Supply Chain traditionnelle. Dans un premier temps, une équipe dédiée est nécessaire pour amorcer cette transition et tester de nouvelles pratiques sans perturber les opérations existantes. L’objectif est toutefois d’intégrer progressivement ces innovations dans l’organisation classique. Pour cela, les équipements sont centralisés au niveau national afin d’optimiser la gestion des compétences et maîtriser les risques.

« La cible est bien d’être absorbée par l’orga “classique” mais d’abord il faut innover à part »

Alexandra Samyn

Avec le temps, lorsque la maturité est atteinte, les processus circulaires doivent s’insérer naturellement dans la Supply Chain, garantissant ainsi leur adoption pérenne et efficace.

Le sourcing est un point clé de succès pour le reconditionné

L’Economie Circulaire vient bousculer la démarche S&OP en intégrant la contrainte de l’accès au gisement de produits ainsi que l’anticipation des volumes et de des capacités de production.

Manutan a développé une approche structurée dite road map de reconditionnement, afin de garantir un approvisionnement de qualité, mais il ne faut pas s’y tromper, un gisement à fort potentiel n’est pas obligatoirement un mobilier en très bon état. Le potentiel de récupération de valeur est l’un des 4 axes de décision de la road map, la décision est prise sur la base des éléments remontés par le responsable sourcing du groupe. Cette personne dédiée va vérifier les collectes potentielles sur le terrain afin de sélectionner les gisements le plus en amont possible.

Une collaboration forte avec différents acteurs (éco-organismes, brokers, clients) est également indispensable pour assurer la durabilité des approvisionnements. L’objectif étant d’accéder à des lots homogènes en grande quantité.

Dimensionnement du réseau logistique et multi-localité

Chez Orange, la stratégie logistique repose sur une organisation hybride :

  • Photo d'Alexandra SAMYN

    2/3 du stock est conservé localement pour simplifier la logistique et trier les équipements selon leur état.

  • Un hub de reconditionnement centralisé en France permet d’effectuer un diagnostic précis des équipements usagés.

  • La multi-localité est gérée au niveau national pour garantir une expertise centralisée et optimiser la logistique.

Cette approche permet d’optimiser la gestion des flux tout en garantissant un reconditionnement efficace. La logique du « test & learn » est essentielle pour ajuster ces processus en fonction des retours du terrain.

Partenariat et partage de la valeur en économie circulaire

Orange a mis en place un modèle de partenariat à long terme fondé sur plusieurs piliers :

  • Une grille tarifaire transparente.

  • Une boucle de retour d’information pour améliorer en continu les processus.

  • Une sous-traitance stratégique pour pallier le manque de compétences internes.

  • Une approche « pay-per-use » qui permet d’investir dans l’innovation et la recherche.

Ce partage de valeur permet de construire des relations durables et bénéfiques pour toutes les parties prenantes.

La mise en œuvre d’une Supply Chain circulaire repose sur des outils performants, notamment en matière de traçabilité et de pilotage des flux. La gestion rigoureuse des stocks et le suivi des équipements au numéro de série sont essentiels pour assurer la qualité et la rentabilité. La digitalisation de la Supply Chain circulaire est dès lors un pilier du passage à l’échelle

Pour en savoir plus et découvrir les détails de ces stratégies, le replay de l’événement est disponible pour les membres.

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PRESSE
Pour aller plus loin
  • Supply Chain circulaire : que retenir des premières expérimentations ?

    Guide méthodologique de mise en place et pilotage

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  • Supply Chain circulaire : 1rs retex des 4 ateliers

    Supply Chain circulaire : 1rs retex des 4 ateliers

    Dans le cadre de la transition vers une économie circulaire, les entreprises cherchent à transformer leurs modèles pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux.

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Calcul des Emissions CO2eq : retour d’expérience d’ALSTOM sur son scope 3

La transition vers une Supply Chain durable est un chantier de transformation stratégique pour de nombreuses entreprises. Pour y parvenir, il est nécessaire de maîtriser les données permettant de calculer ses émissions de GES et donc son empreinte.

C’est pour répondre à cet enjeu qu’une squad « Data CO2 » est née en 2024 au sein du LAB Digital & Technologies de France Supply Chain. Les travaux ont abouti à la production du livre blanc : « QUELLES DATA POUR LE CALCUL DES ÉMISSIONS DE CO2 DE LA SUPPLY CHAIN ? ».

Comme vous allez le voir au travers de l’exemple vidéo d’Alstom, cette publication a pour but de vous aider à passer à l’action. Même pour des entreprises avec un plus faible niveau de maturité, cet outil est utile afin de comprendre la maturité de votre calcul d’émissions GES et voir comment l’améliorer pour piloter votre trajectoire de décarbonation.

Les chapitres sont directement accessibles et visibles dans la timeline :

  • Chapitre vidéo

    00:00

    Les facteurs qui influencent le calcul

  • Chapitre vidéo

    01:00

    Mode d’emploi du guide

  • Chapitre vidéo

    02:36

    Exemple avec une fiche du guide

  • Chapitre vidéo

    05:00

    L’exemple d’ALSTOM et des transports

  • Chapitre vidéo

    05:45

    Quel Impact Carbone des transports dans l’Analyse Cycle de Vie des produits Alstom ?

  • Chapitre vidéo

    07:15

    Comment calculer les émissions sur la supply chain ?

  • Chapitre vidéo

    08:30

    Comment utiliser les travaux du livre blanc chez Alstom, notamment en ce qui concerne l’axe maturité pour le calcul des émissions de GES ?

  • Chapitre vidéo

    11:00

    Quelles sont les actions de décarbonation mises en œuvre chez Alstom et comment mesurer leur impact ?

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  • Photo de Ludovic Mendes

    Ludovic Mendes

    Senior Manager Opérations & Supply Durables chez I Care by BearingPoint, la BU Sustainability du cabinet BearingPoint

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  • Photo de Marc Ortlieb

    Marc Ortlieb

    Directeur Transport Monde chez Alstom

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France Supply Chain et Citwell dévoilent une méthodologie en 6 axes pour accélérer la transition vers une Supply Chain circulaire

Paris, le 13 janvier 2025 –Dans un monde en constante évolution, France Supply Chain by Aslog et Citwell – cabinet de conseil en transformation des opérations et Supply Chain – soulignent les enjeux cruciaux de la Supply Chain circulaire et ses solutions grâce à un guide méthodologique. Cette synthèse s’appuie sur les échanges menés lors d’ateliers collaboratifs avec une vingtaine d’entreprises de divers secteurs. Il repose sur des pratiques telles que la fonctionnalité, la réparation, le reconditionnement et le recyclage, avec un objectif clair : prolonger la durée de vie des ressources tout en réduisant leur impact environnemental.

La Supply Chain circulaire : un levier stratégique incontournable

Selon la norme NF ISO 59004, l’économie circulaire adopte une approche systémique visant à maintenir un flux continu de ressources dans l’économie. Ce modèle soutient le développement durable en réduisant l’extraction de matières premières vierges. L’ADEME estime qu’en France, la consommation de ces ressources devra être divisée par deux d’ici 2050, passant de 20 à 10 tonnes par an et par habitant. Dans ce cadre, la Supply Chain circulaire se positionne comme un levier stratégique et incontournable.

«Les lois et règlementations françaises et européennes incitent de plus en plus les acteurs de divers secteurs à prendre des mesures concrètes pour prolonger la durée de vie de leurs produits, en privilégiant le réemploi, la réparation et le remanufacturing, bien au-delà du simple recyclage des déchets. La Supply Chain circulaire représente ainsi une évolution majeure dans la gestion des ressources des entreprises, offrant une occasion unique de concilier performance économique et responsabilité environnementale.» déclare Yann de Feraudy, Président de France Supply Chain.

Une méthodologie en 6 axes pour une transition réussie vers une Supply Chain circulaire

Changement
1 – Modèle et partage de la valeur, basée sur l’usage

L’économie circulaire redéfinit la valeur des produits au-delà de leur première utilisation. Pour les utilisateurs, l’objectif est de tirer le meilleur parti des produits en adoptant des solutions durables telles que le partage, la maintenance proactive et l’allongement de la durée de vie des objets. Par exemple, des systèmes tels que Vélib’ permettent une utilisation optimale, avec certains vélos utilisés jusqu’à 19 fois par jour, favorisant ainsi une consommation collaborative et efficiente. Les travaux montrent que partager la valeur d’usage y compris économique au sein de l’éco-système est clé pour maximiser les possibilités d’usage dans le temps, en mobilisant les bons savoir-faire dans la durée.


2 – Dimensionnement de la multi-localité

La conception d’un schéma directeur pour une économie circulaire nécessite une analyse approfondie de multiples critères : typologie de circularité (location, réparation…), modèle économique, volumes, marchés cibles et territoires. Ces éléments permettent de dimensionner les capacités requises (production, rénovation, stockage, distribution). La décision de centraliser ou de décentraliser les opérations dépendra de la nature des produits (poids, valeur, facilité de traitement) et du contexte réglementaire. L’identification des seuils de rentabilité permettra de déterminer les localisations les plus pertinentes pour chaque activité.


3 – Pilotage de la circularité

Piloter une Supply Chain circulaire exige de nouveaux indicateurs centrés sur l’intensité d’usage :

  • Nombre de cycles : mesure l’utilisation d’un produit (ex. : utilisateurs d’une box Internet) dans des modèles basés sur la fonctionnalité ou la location.
  • Taux de retour : reflète l’efficience des flux circulaires et leur viabilité, au-delà de la satisfaction client.
  • Qualité des retours : évaluer (ex. : grade Or/Argent) pour améliorer la remise en marché et optimiser les processus.
  • Coût de remise à niveau : déterminant pour comparer avec les prix potentiels et assurer la rentabilité.
  • Taille du gisement de ressources : indicateur clé du capital matière/semi-finis/produits disponible, impactant finances et environnement.
  • Indicateurs d’impact : incluent CO2eq, économie de matière, empreinte matières, taux de recyclage, en complément des classiques Service/Stock/Coûts.


4 – Prévisions et charges

Le pilotage d’une Supply Chain circulaire exige des outils de planification (S&OP, PDP) pour intégrer les flux multidirectionnels et les incertitudes liées aux retours de produits. Les nouveaux paramètres à gérer incluent la prévision du gisement de retours, la gestion des capacités (machines, compétences), et la projection des stocks usagés ou reconditionnés, qui peut avoir un impact significatif sur l’activité en termes de coûts et de logistique.


5 – Gestion opérationnelle, amélioration continue & data

La circularité repose sur une traçabilité rigoureuse, essentielle pour optimiser flux et gisements, et maximiser la rentabilité. Suivre précisément le coût et la durée de vie d’un produit permet d’ajuster les stratégies, les boucles et les prix. Un suivi détaillé par produit (via un identifiant unique) fournit notamment des données clés sur l’utilisation, le reconditionnement et les pannes, favorisant ainsi l’optimisation de la durée de vie et du positionnement. Certains modèles intègrent même un suivi à distance pour collecter des informations en temps réel. Pour se lancer, des solutions low tech peuvent répondre au moins dans un premier temps au besoin de simulation des différents scénarios.


6 – Organisation

La mise en place d’une organisation spécifique dédiée à la gestion de la Supply Chain circulaire est essentielle et nécessite une approche plus flexible et collaborative qu’en linéaire. Cette structure permet de mieux gérer les outils, les processus et les rituels nécessaires à la réussite de la circularité. La coordination entre les différentes parties prenantes est également essentielle pour garantir l’efficience des opérations, notamment lorsque des activités sont mutualisées entre les circuits linéaires et circulaires.

Organisation circulaire

Organisation dédiée ou mutualisation avec le linéaire

La question de mutualiser les compétences Supply Chain entre les activités circulaires et linéaires se pose. La plupart des grandes opérations circulaires montrent que les équipes circulaires, bien que souvent issues des équipes linéaires, appartiennent généralement à une entité ou une BU dédiée afin de gérer des outils, objectifs et rituels spécifiques. La mutualisation doit néanmoins être étudiée pour optimiser les espaces logistiques, la production et les flux de transport.

Organisation centralisée ou par localité

La multi-localité est essentielle, à échelle régionale, nationale ou continentale. Certaines activités peuvent être centralisées, tandis que d’autres sont déléguées aux localités avec une plus grande autonomie de décisions, surtout lorsqu’il y a plusieurs boucles à gérer (pas sur une seule boucle, comme la location).

Des pionniers en action aux témoignages inspirants

Les initiatives de leaders tels que Michelin, Rev Mobilités, Orange et Valused démontrent les avantages tangibles d’un modèle circulaire. Rev Mobilités et Michelin se sont appuyés sur des modèles collaboratifs en confiant à des partenaires locaux des activités comme le retrofit électrique ou le rechapage, tout en veillant à une redistribution équitable de la valeur générée. Orange, pour sa part, optimise le reconditionnement de ses équipements grâce à une amélioration continue de ses box et des solutions ingénieuses, telles que l’ajout d’autocollants sur ses box pour réduire les coûts de réparation. Epalia encourage le réemploi des palettes avec un système de consigne innovant qui simplifie les flux logistiques tout en incitant à des pratiques durables. La société Valused collabore étroitement avec les déconstructeurs automobiles pour aligner l’offre et la demande en partageant des données sur les tendances du marché et des prévisions. De plus, Valused exploite ses données de sourcing, de production, et ses données clients pour élaborer des indicateurs environnementaux, financiers et de CO2eq.

En plaçant la durabilité au cœur de leur stratégie, les entreprises construisent une Supply Chain résiliente et compétitive. Ce modèle, véritable vecteur d’innovation, répond aux attentes sociétales tout en réduisant les pressions environnementales et économiques. « La Supply Chain circulaire n’est pas seulement un levier pour la durabilité environnementale et sociétale, elle représente également une opportunité d’innovation stratégique pour les entreprises en rendant pérennes de nouveaux modèles d’activité. Elle crée de la valeur à travers l’optimisation de l’usage des ressources et la collaboration inter-entreprises grâce aux savoir-faire spécifiques des spécialistes de la supply chain. », souligne Anaïs LEBLANC, Executive Partner chez Citwell.


À propos de France Supply Chain

La communauté FRANCE SUPPLY CHAIN BY Aslog agit pour renforcer l’impact de la Supply Chain dans la compétitivité des entreprises et en faire un levier pour un monde plus durable. L’association fédère en France et à l’International, 450 entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, des Grandes Écoles et des organismes de formation. Ce réseau de 5000 membres, professionnels, enseignants-chercheurs et étudiants met en commun idées et expériences afin d’apporter des solutions concrètes aux acteurs de la Supply Chain.

Contact presse : Marie-Laure Laville – MLD Consulting – Tel. : +33 (0)6 18 14 85 36 – mllaville@mldconsulting.fr

À propos de Citwell

Créé en 2004, Citwell est un cabinet de conseil, multi-spécialiste de la transformation des opérations et de la Supply Chain. Entreprise à mission et portés par notre raison d’être, nous visons un impact positif sur le monde. Avec plus de 140 consultants certifiés et basés en France (Paris, Lyon, Nantes, Lille) ainsi qu’à l’international (Angleterre, États-Unis), Citwell accompagne des secteurs variés comme l’industrie pharmaceutique, la santé, l’aéronautique, le luxe ou encore l’agroalimentaire. Le groupe intervient actuellement auprès de 150 clients, dont 10 entreprises du CAC 40 (Airbus Group, Air Liquide, Carrefour, Essilor, un grand acteur dans le secteur du luxe, Legrand, LVMH, Michelin, Safran, Sanofi). Les missions de Citwell portent sur l’accélération de la transformation des chaînes de valeur de l’entreprise, des achats ou de la conception du produit jusqu’à la livraison client. Nous intervenons au niveau stratégique comme opérationnel, et adressons les enjeux métiers ainsi que les enjeux transverses tels les systèmes d’information, la digitalisation des processus métier ou les défis RSE. Citwell, accélérateur de transformation 

Contact presse : Sandrine Arnaud – Agence HL – Tel. : +33 (0)6 34 04 52 58 – sarnaud@agencelavarde.com

Le Temps des RISC • Rencontres Internationales de la Supply Chain : Un Retour Triomphal

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Les temps forts du congrès : l’ouverture grandiose de Philippe Dessertine ; le keynote inspirant de Paola Fabiani, Présidente fondatrice (Wisecom) Vice-présidente en charge de l’entrepreneuriat et Porte-Parole du Medef Nation ; nos sponsors Generix, EOL et Hardis Group pour des moments de convivialité. Crédit photo : Nathalie Vergès photographie.

Les enjeux de ces RISC étaient d’une ampleur inédite. Le monde de la Supply Chain est en pleine mutation, et c’est au cœur de ce tourbillon que les 23 intervenants et 24 pitcheurs ont partagé leur expérience et leur vision. Si la question du climat et de la durabilité s’est imposée comme l’un des grands axes des discussions, ce fut également l’occasion de découvrir les nouvelles approches de collaboration entre entreprises et institutions et d’envisager des modèles économiques plus responsables.

Le retour des RISC, avec plus de 300 participants sur la journée, fut l’occasion de redéfinir les nouvelles priorités des entreprises.

Circularité : passage à l’échelle et performance des nouveaux modèles économiques

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Emmanuel Ladent CEO (Carbios), Anaïs Leblanc, Executive Partner (Citwell), Emmanuel Bonnet Vice-Président sales et développement, France (GXO), Anne James, Leader économie circulaire (Schneider Electric France). Crédit photo : Nathalie Vergès photographie.

L’un des axes majeurs de cette journée a été la présentation de la Supply Chain circulaire comme levier central de la transition vers une économie durable. Anaïs Leblanc, partenaire du cabinet Citwell, a évoqué les enjeux majeurs de cette transformation : « Comment réussir à faire durer les produits, comment maximiser l’utilisation des ressources existantes et comment minimiser les déchets ? »

Dans cette dynamique, les entreprises sont appelées à innover sur plusieurs fronts. Il ne s’agit pas seulement de recycler, mais aussi de repenser la manière dont les produits sont fabriqués, transportés, stockés, et consommés. Par exemple, Carbios, une entreprise pionnière dans le biorecyclage, a présenté son procédé révolutionnaire utilisant des enzymes pour décomposer le PET et créer un matériau recyclable jusqu’à 10 fois.

La révolution ne s’arrête pas là, certains pionniers devancent même les réglementations et le marché. À ce titre, des entreprises comme Schneider Electric ont partagé leur expérience. Le message est clair : la transformation vers une Supply Chain circulaire est un enjeu économique autant qu’écologique. Ce n’est pas seulement un investissement dans l’avenir, mais également un levier de compétitivité dans un monde de plus en plus exigeant en matière de durabilité.

Une économie circulaire ne saurait se passer d’une forte expertise logistique, de relocalisation et de collaboration locale


Emmanuel Bonnet, Vice-Président sales et développement de GXO

Demander le Guide Méthodologique pour une Supply Chain circulaire

Produire, Transporter, Stocker Moins et Mieux : de nouvelles Opportunités

La transformation des modèles de production, de transport et de stockage repose sur un savant équilibre entre l’optimisation des ressources, l’adoption de technologies innovantes et l’adaptation aux exigences sociales et environnementales. Ce n’est pas seulement une question de rendre la Supply Chain plus verte, mais aussi de la rendre plus efficace et plus résiliente, face aux enjeux économiques actuels.

Management de l’Energie : de nouvelles opportunités

Mathieu Boyer Head of Market Intelligence (SprintProject), Benoît Meunier Responsable Marketing Produits (Toyota Material Handling), Tariel Chamerois CSR & Sustainability Manager France & Morocco (DB Schenker). crédit photo : Nathalie Vergès photographie.

La transition énergétique et la décarbonation des processus ont occupé une place centrale dans cette réflexion. Les intervenants ont partagé leurs retours d’expérience sur :

  • Les énergies renouvelables notamment via l’utilisation de batteries de stockage et l’intégration de solutions d’énergie verte dans les chaînes d’approvisionnement. Par exemple, la gestion intelligente de l’énergie dans les entrepôts ou la mise en place de systèmes de stockage local ont été présentées comme des solutions permettant à la fois de réduire les coûts énergétiques et de limiter les émissions de gaz à effet de serre. 

  • L’intégration de solutions d’énergie verte dans les chaînes d’approvisionnement. Par exemple, la gestion intelligente de l’énergie dans les entrepôts ou la mise en place de systèmes de stockage local ont été présentées comme des solutions permettant à la fois de réduire les coûts énergétiques et de limiter les émissions de gaz à effet de serre.

  • L’intelligence artificielle (IA) comme outil stratégique pour optimiser les flux logistiques, prédire les besoins en stockage, et éviter les excédents de stocks, tout en minimisant les gaspillages. L’IA permet de mieux comprendre les dynamiques de consommation et d’anticiper les besoins de manière précise et proactive.

  • Les défis liés à la gestion des ressources critiques, notamment les métaux rares. Les discussions ont porté sur la réutilisation et le recyclage des matériaux, ainsi que sur les nouveaux modèles énergétiques tel que les batteries de seconde vie qui réutilisent les batteries électriques des véhicules en fin de vie pour le stockage d’énergie dans les installations industrielles.

L’Histoire Inspirante de la Reconstruction de Notre-Dame : Le Modèle d’une Supply Chain qui Traverse le Temps

Cet événement, qui marque la fin de cinq années de travaux après l’incendie de 2019, a été un parfait exemple de collaboration logistique complexe, où chaque détail a compté pour respecter les délais et les normes de qualité exceptionnelles attendues pour la restauration du monument historique. Mais ce qui a fait l’originalité de cette approche, c’est l’utilisation de la voie fluviale pour acheminer plus de 200 tonnes de matériaux nécessaires à la reconstruction.

L’histoire de la reconstruction de Notre Dame par la Seine

Bertrand Neveux Responsable Développement fret (VNF Bassin de la Seine et Loire aval), Gilles Peyrot, Chef de Projet Multimodal (Sogestran). crédit photo : Nathalie Vergès photographie.

Le choix de transporter des matériaux par la Seine, comme des pierres de taille, de la chaux, du bois ou des charpentes, a permis de limiter les nuisances sonores et environnementales.

Il s’agissait d’une démarche innovante, car bien que la Seine ait toujours joué un rôle majeur dans l’histoire de la construction de Paris, ce type de solution logistique n’avait jamais été utilisé à une telle échelle pour un chantier de cette importance. Les experts qui ont participé à la logistique fluviale ont témoigné de la complexité du projet, qui nécessitait des ajustements techniques, notamment l’installation de barges de stockage déportées pour gérer les matériaux avant leur livraison sur le chantier.

Le réseau fluvial, largement sous-exploité en termes de transport de marchandises, a démontré son potentiel en offrant une alternative viable, plus rapide et moins polluante que le transport terrestre.

Exploration, inspiration et solutions pour le futur : retour sur les kiosques du LAB Digital et Technologies de l’association

Lors de sessions interactives appelées « kiosques », les participants ont eu l’opportunité d’explorer des thématiques clés grâce à des outils concrets et des retours d’expérience des membres du LAB. Cet espace d’échange et d’inspiration a permis de mettre en lumière plusieurs domaines stratégiques dont voici les principaux enseignements.

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Les kiosques avec Alexandre LIMA, Arnaud DE MOISSAC, Assâad MOUMEN, Bruno LAWSON, Delphine CUVELLIER, Étienne TOURNIER, Geoffrey GABELLE, Gilles VERDIER, Ivan BATURONE, Jean-David ATTAL, Jérôme BOUR, Julia SHARKO, Karine LOUARN, Ludovic MENDES, Marc BRUNETEAU, Maxime AUBRY, Nathalie FABBE COSTES, Nicolas CHELIUS, Olivier WEIS, Sébastien MARIE, Sophie VINCENT, Vincent HOULLIERE. Crédit photo : Nathalie Vergès photographie.

  • I.A. Générative : des outils pour chaque usage

    Les discussions ont porté sur l’identification des modèles et plateformes adaptés à chaque cas d’usage. Trois points essentiels en sont ressortis :

    1. Tester et se lancer rapidement, car les technologies évoluent à grande vitesse.
    2. Se concentrer sur des cas d’usage pertinents pour répondre aux problématiques spécifiques.
    3. Lancer des projets sur des périmètres définis, démontrer leur valeur, puis passer à l’échelle.
  • Intralogistique : mécanisation et robotisation en perspective

    La mécanisation, l’automatisation et la robotisation ont été abordées sous plusieurs angles :

    1. Quelles méthodes adopter pour concevoir un projet d’intralogistique ?
    2. Quelles technologies anticiper pour l’avenir ?
    3. Comment financer ces projets et quels modes d’acquisition privilégier ?
  • S&OP : données et technologies au service de la prise de décision

    Le retour en force du Sales & Operations Planning (S&OP) met en lumière trois axes majeurs :

    1. Instaurer un processus de décision transverse et itératif, fondé sur des données solides.
    2. Comprendre les ruptures actuelles (technologies & data, incertitudes du monde VUCA, nouveaux modèles économiques).
    3. Miser sur la communication et une approche collégiale pour renforcer l’efficacité.
  • Calcul et réduction des émissions de CO2 : une Supply Chain responsable

    L’analyse des émissions à chaque maillon de la chaîne s’appuie sur une démarche complète, inspirée du modèle SCOR :

    1. Démontrer que le carbone ne se limite pas au transport grâce à une approche de bout en bout.
    2. Décarboner est accessible à tous, quel que soit le niveau de maturité.
    3. Partager des leviers concrets pour progresser et accélérer la réduction des émissions.
  • Grille de maturité digitale : les étapes vers une digitalisation maîtrisée

    Pour gravir les cinq paliers de digitalisation, les recommandations se sont articulées autour de :

    1. Définir le potentiel de transformation de l’entreprise.
    2. Adopter une démarche incrémentale, structurée en cinq étapes.
    3. Progresser de manière équilibrée en intégrant les dimensions données, humaines et technologiques.
  • Traçabilité : réussir l’implémentation avec une vision stratégique

    L’Internet des Objets (IoT) ouvre de nouvelles possibilités pour la traçabilité, mais son adoption nécessite une stratégie claire :

    1. L’IoT n’est qu’une technologie parmi d’autres pour tracer les flux.
    2. Définir précisément les objectifs avant de se lancer est essentiel.
    3. Intégrer les enjeux de traçabilité à la stratégie globale et connecter les systèmes décisionnels pour exploiter pleinement les données.

Découvrir les outils et guide produits par les Squads

Potentialiser les talents et intégrer l’évolution des compétences

Au cours de cette 3e table ronde, nos 4 invités ont exploré avec l’assistance la manière d’attirer, fidéliser et faire évoluer les talents dans un écosystème en pleine transformation digitale et environnementale.

Les entreprises doivent aujourd’hui développer des stratégies de formation et d’attractivité adaptées, notamment pour combler le fossé générationnel qui pourrait surgir avec la maîtrise croissante des outils numériques comme ChatGPT chez les nouvelles générations.

La réussite de ces nouvelles stratégies RH passe par une gestion inclusive des équipes qui :

  • implique tous les collaborateurs, quel que soit leur âge ou leur niveau hiérarchique ;

  • répond à leur besoin de sens ;

  • mise sur l’autoformation et l’upskilling digital ;

  • s’appuie sur la transmission autant que sur l’expérience terrain ;

  • promeut son rôle d’ascenseur social ;

  • travaille sa marque employeur.

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Raphaëlle DESINDES International Supply Chain Director — Guerlain ; Loïc Lassagne en charge des RH de la supply Chain — Groupe Renault ; François Peignés, Vice President Supply Chain Operations – ORANO, jusqu’en 2023 auteur de « COMPAGNIE, comprendre et développer le capital humain des grandes entreprises industrielles » ; Yannick Buisson Directeur expérience client et développement durable — FM Logistic. crédit photo : Nathalie Vergès photographie.

Autre point abordé : la revalorisation de la fonction Supply Chain, qui, bien qu’historiquement perçue comme secondaire, est désormais une composante stratégique de l’entreprise, avec une forte présence dans les comités de direction. Pour attirer les talents, il est important de présenter la diversité des métiers et parcours possibles, notamment à travers des programmes comme le graduate, qui permet aux jeunes de découvrir différents postes (usine, terrain, corporate, commerce) et de développer une vision complète des métiers.

L’intelligence artificielle (IA) est également un levier stratégique, à condition de démontrer qu’elle peut être génératrice de valeur pour les métiers, en facilitant les prises de décision, et non une menace pour les emplois.

Dialogue avec Florent Menegaux

Interview par Fabrice Lundy

Aller plus loin

avec l’interview de Florent Menegaux, Président du Groupe Michelin qui revient pour nous sur son approche en matière d’innovation sociale

Découvrir

L’émergence d’un écosystème vélique français pour le transport de marchandises

Avec 70 % du fret mondial transporté par voie maritime, les voiliers cargos émergent comme une solution prometteuse pour réduire drastiquement l’empreinte carbone. La France dispose d’une expertise historique en construction navale et d’un écosystème innovant soutenu par des politiques publiques proactives telle que le Pacte Vélique.

Parmi ces acteurs clés qui redéfinissent le transport maritime :

  • Logo Hisseo

    Voilier-cargo réduisant les émissions de CO₂ jusqu’à 90 %.

  • Logo Neoline

    Propulsion vélique couvrant 60 à 70 % des besoins énergétiques.

  • Logo Louis Dreyfus Armateurs

    Intègre voiles actives, ailes rigides et kites pour divers besoins.

  • Logo Zéphyr & Borée

    Pionnière du transport maritime à la voile moderne conçoit des navires de commerce équipés de voile et utilisant des carburants alternatifs aux énergies fossiles.

L’Organisation Maritime Internationale fixe le cap d’une réduction des émissions de CO2 de 50 % d’ici 2050. C’est dans ce contexte que s’inscrit la Shipper Coalition for a Low Carbon Maritime Transport (SCLCMT), une co-association France Supply Chain — AUTF dans laquelle les membres chargeurs collaborent pour développer des navires hors normes (-50 % d’émissions de CO2 vs un transport conventionnel).

La start-up Zéphyr & Borée a été sélectionnée par cette coalition d’entreprises diverses afin de construire les premiers porte-conteneurs majoritairement propulsés à la voile pour réaliser des transatlantiques Nord hebdomadaires à l’horizon 2028.

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Nils Joyeux Co-fondateur et Président (Zéphyr&Borée), Alain Goll Sustainability & Transformation Leader International Supply Chain Adeo Services et Secrétaire Général de la SCLCMT, Simon Watin directeur général de VPLP design et vice-président de l’Association Wind Ship, Djamina Houdet Caseneuve Présidente (Hisseo), Jean Zanuttini Président (Neoline), Thibault Droguet Project Manager (Louis Dreyfus Armateurs). crédit photo : Nathalie Vergès photographie.

Les JO de Paris : une Supply Chain d’orfèvre et une collaboration exemplaire

Livrer des Jeux Olympiques et Paralympiques d’une envergure exceptionnelle, contre vents et marées, était un défi que Paris 2024 a relevé avec brio. Anthony Piqueras, Directeur des sites et infrastructures, incarne cette réussite grâce à une planification rigoureuse et une vision stratégique amorcée dès la candidature il y a plus de dix ans.

L’ambition ? Utiliser les Jeux comme un levier pour valoriser le patrimoine français tout en répondant aux besoins des territoires, sans dépenses superflues. Ainsi, Versailles et la Place de la Concorde ont été transformés en écrins spectaculaires, tandis que le modèle s’est appuyé sur des infrastructures existantes et une gestion durable des ressources.

Collaboration et Orchestration au cœur de la réussite des JOP2024

Anthony Piqueras, Director of Venues and Infrastructure at Paris 2024 Olympic and Paralympic Organising Committee (Paris 2024)

Cette stratégie a également inclus des initiatives emblématiques comme l’intégration du réseau de transports en commun et l’utilisation de sites dans toute la France, dont Lille, où un million de billets ont été vendus.

Les défis logistiques étaient tout aussi ambitieux, avec des objectifs titanesques tels que la coordination de 240 000 places de tribunes temporaires, le transport des matériaux ou encore la gestion des flux massifs de visiteurs. Paris 2024 a relevé ces défis grâce à une méthodologie sans faille, combinant sourcing intelligent, appels d’offres stratégiques, mutualisation des ressources à l’échelle nationale et européenne et une planification minutieuse en lien avec prestataires et collectivités.

Ce travail collaboratif a culminé dans un partenariat harmonieux entre entreprises privées, infrastructures publiques et acteurs locaux, garantissant une fluidité opérationnelle exemplaire. Ce qui a fait la différence ? Une mobilisation collective qui, dès le printemps, a généré un déclic décisif, propulsant les Jeux vers une réussite à la fois technique et humaine.

Ce retour des RISC, à la fois source d’inspiration et catalyseur d’idées, s’est traduit par un événement au contenu riche et varié, offrant un panorama complet des défis contemporains et des solutions innovantes pour une Supply Chain plus performante et responsable. La Supply Chain sera résolument circulaire et frugale donc décarbonée tout en s’appuyant sur l’humain et la construction d’écosystèmes collaboratifs.

Les entreprises qui adopteront ces nouveaux modèles

joueront un rôle de premier plan dans un avenir durable et désirable

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Les temps forts du congrès bis : Fabrice Lundy maître de cérémonie, Raphaëlle Desindes, Stéphanie Rott, Valérie Macrez, Yannick Buisson, Arnaud de Moissac, Yann de Feraudy Président de France Supply Chain, Jean-Christophe Machet, Mohammed Marfouk, Bertrand Neyret, François-Martin Festa, Ivan Baturone, Aime-Frederic Rosenzweig, Loïc Lassagne, Henri de La Gravière, Lionel Benezech, Marie-Laure Furgala, Blandine Ageron, Madeleine Deby, Françoise Lieuré

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ÉVÈNEMENTS

PRESSE

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France Supply Chain by Aslog décerne le Prix Féminin du Meilleur Mémoire en Supply Chain à Maureen Poullié pour sa recherche sur les achats responsables

Ce prix, remis par la Communauté des Femmes en Supply Chain de France Supply Chain, distingue un travail de recherche remarquable abordant l’impact des labels responsables sur les pratiques achats. Cette distinction valorise l’excellence académique des étudiantes et met en avant l’engagement en faveur d’une Supply Chain plus inclusive et durable. Dans son mémoire de fin d’études Master 2, Maureen Poullié, étudiante à l’école de management Excelia Business School démontre comment un tel label peut s’avérer être à la fois un guide et un outil fédérateur pour transformer les pratiques achats des entreprises.

Impact des Labels Responsables sur les Pratiques Achats

Photo de Maureen Poullie

La thèse professionnelle de Maureen Poullié se concentre sur la manière dont un label responsable peut transformer les pratiques achats d’une entreprise vers une approche plus durable. À travers une étude de cas dans une entreprise aéronautique labellisée RFAR (Label Relations Fournisseurs et Achats Responsables) depuis 2022, elle démontre comment un label peut jouer un rôle de guide, de garant, de fédérateur et d’outil de différenciation. En s’appuyant sur des entretiens semi-directifs et une observation participante, l’étude met en lumière l’importance d’un engagement collaboratif et de méthodes de management adaptées pour réussir cette transition.

Enjeux et Recommandations pour les entreprises

À travers ses recherches, la lauréate propose des recommandations concrètes aux entreprises souhaitant s’engager dans une démarche de labellisation pour des achats plus responsables. Elle souligne l’importance de bien choisir le label en fonction des objectifs de l’entreprise, de former et d’informer les équipes, et de promouvoir une vision partagée du projet de labellisation. Ces conseils visent à faciliter la transition des pratiques achats vers des modèles plus durables, en alignant les valeurs d’entreprise avec les attentes sociétales actuelles.

Origine du Prix et Objectifs de la Communauté des Femmes en Supply Chain

Créée il y a un peu plus d’un an, la Communauté des Femmes en Supply Chain de France Supply Chain a pour vocation d’encourager l’entraide, de favoriser le partage de connaissances professionnelles et de promouvoir la visibilité des femmes dans ce domaine. Cette initiative, dirigée par Marie-Laure Furgala (directrice de l’ISLI de Kedge Business School et membre du COMEX de France Supply Chain), rassemble une vingtaine de femmes professionnelles de la Supply Chain autour d’actions concrètes telles que des webinaires inspirants et des outils de développement de carrière. Dans cette optique, le Prix Féminin de la Meilleure Thèse vise à encourager les jeunes femmes à investir dans des sujets d’avenir pour le secteur.


À propos de France Supply Chain

La communauté FRANCE SUPPLY CHAIN BY Aslog agit pour renforcer l’impact de la Supply Chain dans la compétitivité des entreprises et en faire un levier pour un monde plus durable. L’association fédère en France et à l’International, 450 entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, des Grandes Écoles et des organismes de formation. Ce réseau de 5000 membres, professionnels, enseignants-chercheurs et étudiants met en commun idées et expériences afin d’apporter des solutions concrètes aux acteurs de la Supply Chain.

Contact presse : Elorri Thicoïpé – Responsable Communication
elorri@francesupplychain.org
06 21 28 82 74

Supply Chain circulaire : 1rs retex des 4 ateliers

Dans le cadre de la transition vers une économie circulaire, les entreprises cherchent à transformer leurs modèles pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux. Cependant, cette transition reste complexe, en particulier pour les Supply Chains, où la gestion des flux, la traçabilité et l’interopérabilité sont essentiels. En collaboration avec Citwell, nous avons mené une série d’ateliers sur toute l’année 2024 dédiés à la construction de Supply Chains circulaires.

Circularité

Une Supply Chain Circulaire : oui mais comment ?

Le passage à une Supply Chain circulaire répond à une nécessité pressante pour de nombreuses entreprises cherchant à adopter des modèles plus durables. Cependant, la complexité ne réside pas seulement dans la gestion des flux. 

De nombreux industriels et acteurs économiques voudraient basculer vers l’économie circulaire, mais n’ont pas toutes les informations et compétences nécessaires pour effectuer ce pivot.

Camille Demarquilly,
Vice-président Global Supply Chain Engineering de Michelin

C’est pourquoi nos ateliers visent à fournir des outils concrets et des retours d’expérience, pour aider à franchir cette étape. La Supply Chain est un levier crucial pour réussir la transition vers l’économie circulaire. Une collaboration poussée, la planification des stocks et de la demande ou encore l’optimisation des flux deviennent des priorités pour garantir une circularité efficace.

Thématiques Clés pour une Supply Chain Circulaire Réussie

Nos ateliers couvrent plusieurs domaines critiques pour la réussite d’une Supply Chain circulaire, notamment :

  • Planification circulaire

    Adapter les outils de planification traditionnels pour répondre aux besoins spécifiques de l’économie circulaire.

  • Allongement de la durée de vie des produits

    Grâce à l’éco-design, au remanufacturing, à la réparation et au retrofit, les produits sont utilisés plus longtemps, réduisant la demande de nouvelles ressources.

  • Logistique circulaire

    L’optimisation des flux de retours et la gestion des boucles logistiques rendent ces nouveaux modèles compétitifs.

  • Traçabilité

    La transparence sur les flux et les acteurs impliqués est essentielle pour une Supply Chain circulaire efficace.

Ces sujets ont été abordés à travers les témoignages concrets d’entreprises diverses et ont été complétés par des sessions de travail en sous-groupes sur les notions de dimensionnement et multi localité, pilotage de la circularité ou encore de la Data et de la gestion opérationnelle.

Atelier d’ouverture croisant institutionnels, chercheurs et acteurs de la Supply Chain

Atelier d’ouverture croisant institutionnels, chercheurs et acteurs de la Supply Chain.

L’Exemple Orange : Traçabilité et Partage de la Valeur

L’exemple d’Orange illustre bien la manière dont une Supply Chain circulaire peut être à la fois performante et inclusive. Le modèle de leurs box, conçu pour être circulaire dès sa création, repose sur une maîtrise totale de la boucle, assurant ainsi une traçabilité exemplaire. Orange limite la diversité des modèles (une dizaine seulement), ce qui facilite les processus de réparation, de rénovation et d’amélioration continue. Leur modèle inclut également un fort partenariat avec les ESAT, renforçant la valeur sociale du dispositif.

Quelques points clés de leur approche :

  • Propriété d’Orange

    La maîtrise de la chaîne logistique est facilitée par le fait que les box restent la propriété de l’entreprise, ce qui simplifie le suivi et la rénovation des équipements.

  • Partenariat avec les fabricants
    L’éco-conception devient une nécessité pour harmoniser les deux modèles, circulaire et linéaire.
  • Amélioration continue
    Orange demande régulièrement des innovations et des améliorations de ses prestataires, intégrant des critères de performance environnementale et financière à chaque étape du cycle de vie des produits.

Cette coopération entre les différents acteurs permet de créer une valeur partagée, tout en intégrant la dimension sociale et environnementale dans chaque décision.

Les ateliers menés avec Citwell sur la construction de Supply Chains circulaires montrent clairement que la transition vers l’économie circulaire est non seulement possible, mais aussi bénéfique pour les entreprises, l’environnement et la société. Les exemples concrets de nos adhérents démontrent que cette transformation, bien que complexe, peut apporter une résilience accrue à la Supply Chain, tout en générant des opportunités d’innovation et de collaboration.

La publication d’un guide méthodologique à l’issue de ces ateliers fournira à la communauté des professionnels de la Supply Chain les outils nécessaires pour réussir cette transformation, en conciliant performance économique et impact environnemental.

RISC : inspirer, oser de nouveaux modèles vers une supply chain frugale et désirable

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Mutualiser ses flux pour accélérer le report modal

Mutualisation entre chargeurs : la clé pour accélérer le report modal ?

Vous travaillez à bâtir des offres de transport bas-carbone ? Vous aimeriez créer de nouveaux axes ferroviaires et fluviaux ? 

pour visionner le replay et les réponses détaillées des intervenants

Depuis 2022, un groupe du LAB SC4Good est dédié au transport multimodal. Son objectif est d’identifier des opportunités de mutualisation pour recourir au transport ferroviaire. Le groupe initial, composé de neuf chargeurs, a partagé et cartographié ses flux logistiques, identifiant des corridors communs entre la France et l’Espagne, ainsi que des flux Est-Ouest.

Cependant, l’analyse a montré que nous n’étions pas assez nombreux pour créer un effet de masse significatif. Pour approfondir le sujet de la mutualisation, la leader du groupe, Florence Ughetto Experte Développement durable & Logistique pour la Supply Chain Renault a organisé ce webinar.

Point de vue académique sur la mutualisation : quelles solutions pour le report modal ?

Hannah Yee, chercheuse post-doc à l’École des Ponts ParisTech a présenté des stratégies pour décarboner le transport de fret via un changement modal, passant de la route au rail intermodal. Elle a expliqué que le rail est utilisé pour les longues distances tandis que la route est utilisée pour les premiers et derniers kilomètres, en utilisant la même unité de chargement tout au long du trajet. Cela permet de réduire les émissions de carbone, car le transport ferroviaire est moins intensif en carbone que le transport routier.

La chercheuse a ensuite abordé le concept de mutualisation, où plusieurs expéditeurs se regroupent pour partager les volumes de transport, ce qui permet de réduire les coûts fixes et d’obtenir des réductions basées sur le volume. Elle a souligné que le rail intermodal est souvent plus coûteux que le transport routier en raison des coûts de manutention aux terminaux et des premiers et derniers kilomètres.

Quatre étapes ont été identifiées pour mettre en place une solution de mutualisation :

  • Chapitre 1

    Identifier

    les flux éligibles pour le rail intermodal

  • Chapitre 2

    Trouver

    des expéditeurs partenaires avec des origines et destinations similaires

  • Chapitre 3

    Établir

    un accord de collaboration entre les expéditeurs

  • Chapitre 4

    Définir

    une stratégie de mutualisation pour organiser le transport collaboratif en pratique

Elle a insisté sur l’importance d’une approche holistique et de la perspective de la chaîne d’approvisionnement pour synchroniser les expéditeurs et optimiser les coûts de transport et de gestion des stocks simultanément.

La plateforme gratuite Appel d’air : trouver ou créer des solutions de transport intermodales

Bernard Guilbot a présenté l’outil Appel d’Air, développé par l’association AI-Cargo Fondation dont il est le président d’honneur, pour aider à la décarbonation du transport de fret en facilitant le report modal. Financée par les certificats d’économie d’énergie, cette application est gratuite pour les chargeurs.

Appel d’Air utilise la plateforme numérique Cumulus pour aider les chargeurs à trouver des solutions de transport intermodal existantes ou à mutualiser leurs flux pour créer de nouveaux services. La plateforme propose des cartes détaillant les réseaux ferroviaires et fluviaux en Europe, avec la possibilité de zoomer sur les gares et ports.

Les utilisateurs peuvent effectuer des recherches simples en entrant des détails tels que le code postal, la ville, la date de livraison, et en définissant des critères de distance ou de durée pour le pré- et post-acheminement. L’outil fournit alors des services pertinents, classés par économie de CO2.

Pour des analyses plus complexes, les utilisateurs peuvent importer des fichiers CSV contenant leurs données de flux de transport. La plateforme évalue ensuite l’éligibilité de ces flux pour le report modal en fonction des services existants et propose des options de mutualisation pour maximiser l’efficacité et les économies de CO2. Toutes les données sont anonymisées pour préserver la confidentialité des chargeurs.

Exemple de cartographie analytique sur la plateforme

Exemple de cartographie analytique sur la plateforme

Retour d’expérience de Michelin sur l’utilisation de la plateforme pour optimiser les flux de transport

Depuis cinq ans, Michelin a une feuille de route ambitieuse pour réduire ses émissions de carbone. L’entreprise travaille sur des solutions multimodales, en commençant par le transport ferroviaire en Europe, utilisant des trains privés.

Depuis deux ans, Michelin utilise AI Cargo pour optimiser la décarbonation de ses volumes de transport. Une collaboration amorcée avec France Supply Chain.

L’intérêt de l’application selon Denis Brangeon, Network Capacity Analyst :

  • Décarboner le reste de nos volumes, plus faibles grâce à ai cargo et  à la mutualisation

  • Donner de la visibilité pour ouvrir le train à d’autres acteurs plus petits en fournissant l’ensemble de leur plan de transport 

  • Mâche une partie du travail réalisé auparavant manuellement

  • Utilisation simple et un accompagnement possible par un cabinet

  • C’est gratuit !

Si vous êtes convaincu comme nous que la mutualisation, la massification nous permettra d’accélérer ce report modal,

contactez-nous et nous relancerons notre groupe en nous appuyant sur ce projet prometteur d’Appel d’air

Nous contacter

pour découvrir le replay et l’ensemble des questions/réponses

  • Appel d’air fait-il une distinction entre les produits dangereux et les produits non dangereux ?

    Oui, il y a dans les templates, on signale si les produits sont dangereux ou sous température dirigée. Et en plus, on a lancé un algorithme d’identification de la nature des flux pour voir la compatibilité ou l’incompatibilité de chargement.

  • Comment rentrer en contact avec les autres chargeurs ?

    En fait, l’initiative vient d’Appel d’air, c’est à partir du moment où il y a des flux qui massifient, permettent la création d’un service potentiel, c’est Appel d’air qui va rentrer en contact avec les chargeurs pour voir s’ils sont d’accord de créer un groupe de travail avec des opérateurs pour lancer un projet.

  • Quid du périmètre de la plateforme ?

    Le périmètre de la plateforme n’est pas européen.

    Aujourd’hui, il est chargé avec pratiquement l’ensemble des services existants en France. Une partie des services européens sont dedans, et je pense qu’avant la fin de l’année, on aura l’ensemble des services existants sur l’Europe. Par contre, sur les services prospectifs, il est valable sur les 27 pays de l’Europe.

  • Quelles sont les fréquences ?

    Sur les fréquences, on voit les fréquences telles que je les ai montrées tout à l’heure dans le moteur de recherche. Quand j’affiche le résultat d’un moteur de recherche, j’ai l’affichage des résultats qui se fait sur 7 jours.

    Pour le reste, ce que j’ai oublié de dire, c’est que quand on fait des tests d’éligibilité des flux, le chargeur qui fait ce test peut faire un download sur un fichier CSV, récupérer l’ensemble de son fichier avec les résultats d’éligibilité, et là, il voit bien qu’il y a conformité entre les dates réelles de départ et les services qui sont opérés qui correspondent.

  • Est-ce qu’Appel d’air travaille avec les chambres consulaires, etc. ?

    Oui, on travaille avec les chambres consulaires, on travaille avec l’ensemble des groupes de travail, des associations, et notamment sur l’aspect ferroviaire et l’aspect fluvial. De plus en plus, aujourd’hui, on s’implique sur les territoires.

    Je voulais aussi dire que pour les chargeurs, quand il y a un peu de difficulté, etc., le programme Appel d’air prévoit aussi une forme d’accompagnement, c’est-à-dire la prestation d’un cabinet, bureau d’études, pour une durée limitée, bien sûr, mais complètement financée par le programme Appel d’air, c’est-à-dire que ça reste gratuit pour le chargeur, pour lui permettre de formaliser ses flux et utiliser la plateforme. Cet accompagnement aussi s’opère sur la durée du programme pour aussi mesurer les résultats, notamment les tonnes-km portables et les tonnes-km reportées.

  • Concernant les gains de CO2 donnés par Appel d’Air, quelles plateformes y sont calculées ?

    Alors, ils sont calculés avec les normes édictées par l’ADEME. On est complètement en phase avec les calculs de l’ADEME. Et le calcul se fait en comparant le flux routier avec le flux reporté pré-acheminement, transport principal et post-achemement.

  • Quel a été l’impact du report modal sur les délais, taux de service, autres ?

    Comme l’avait expliqué Anna, généralement, ce sont des solutions qui sont plus longues parce qu’il y a des ruptures de charges des deux côtés. Et puis, c’est un mode de transport qui est différent. On ne peut pas comparer la route au multimodal.

    C’est vraiment un report, un switch vers un autre mode de transport qui nécessite du coup d’avoir des buffers parce que quand un train est en retard, ce n’est pas un quart d’heure ou une demi-heure. C’est généralement une demi-journée, voire plus. Et puis derrière, il faut qu’il récupère ses créneaux pour être déchargé dans les terminaux. Ça peut être problématique quand les terminaux utilisés sont congestionnés. Donc, il y a des impacts qu’il faut déconstruire potentiellement en amont avec des buffers, déjà pour s’assurer d’avoir un taux de service qui soit presque équivalent à la route. C’est aussi la difficulté d’avoir dans le report modal un taux de service qui soit suffisamment bon pour ne pas impacter les supply chains, notamment quand on est industriel et qu’on est en production.

    Il faut vraiment qu’il y ait aussi une envie, un engagement de faire ce report-là. Parce qu’aujourd’hui, malheureusement, la tonne de CO2, elle n’est pas suffisamment valorisée et il n’y a pas de gains réels financiers à faire un report modal parce qu’on n’est pas payé, parce qu’on fait des émissions de CO2. La logique, c’est aussi vraiment dans nos entreprises.

    Les impacts, il y en a, mais après, c’est surmontable. Nous, en tant que chargeurs, on n’est pas encore aux objectifs qu’on voudrait. On doit faire aujourd’hui aux alentours de 5 à 6 % de report modal versus 1 % il y a cinq ans sur 300 000 voyages FTL en Europe. On continue d’essayer de créer des nouveaux projets, des nouveaux corridors sur différents axes. On espère que ça va s’accélérer avec les outils comme l’IA. On espère atteindre 15 % d’ici à 2030.

  • Votre plateforme est-elle connectable avec un TMS ?

    Alors elle est connectable avec un TMS, oui, il faut créer les API qui vont bien et selon le type de TMS, on peut même financer la création de ces API.

  • si je travaille avec un commissionnaire 3PL qui a la gestion de mes flux, quelle synergie sur la plateforme ?

    Les commissionnaires ne sont pas forcément les entreprises qui sont le plus facteur de changement, donc c’est la raison pour laquelle au niveau du programme Appel d’Air, on vient titiller les chargeurs pour que les chargeurs voient l’intérêt de ce report modal et qu’ils puissent ensuite faire une pression sur leur commissionnaire pour que le commissionnaire passe à ces phases de report modal.

    Donc le commissionnaire peut être complètement partie prenante du programme Appel d’Air, il n’y a pas de difficulté, il faut juste faire attention qu’il n’y ait pas redondance des flux, c’est-à-dire qu’on n’ait pas les flux à la fois par le chargeur et par le commissionnaire, il suffit de les identifier pour éviter cette redondance du flux, mais le commissionnaire est bienvenu, au contraire, à participer puisque dans le report modal.

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Logistique hospitalière et médico-sociale : l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) et France Supply Chain by Aslog signent un partenariat 

L’Anap souhaite accompagner le passage de la logistique hospitalière et médico-sociale en Supply Chain et promouvoir l’usage de solutions technologiques pour la rendre plus efficiente. L’objectif de ce partenariat avec l’association France Supply Chain est de partager les expertises et de mener des actions communes pour faire de la Supply Chain un levier de performance au service du temps soignant, de la qualité et de la sécurité des soins prodigués aux patients. 

Un partenariat avec une vision commune et stratégique de la Supply Chain 

L’Anap, agence de conseil et d’expertise publique, a pour mission d’accompagner les établissements de santé et médico-sociaux dans l’amélioration de leur performance. Elle propose aux professionnels de nombreuses publications, outils et appuis terrain sur la logistique. 

France Supply Chain by Aslog soutient, depuis de nombreuses années, le secteur hospitalier par ses travaux et ses actions, notamment dans le cadre de sa Commission Logistique Hospitalière (COLOGH). 

La Supply Chain désigne en effet l’ensemble des activités d’achat, de gestion des stocks et de réapprovisionnement nécessaire aux prestations de services des établissements. Elle permet de garantir la qualité, la sécurité et l’efficience du processus logistique, depuis le fournisseur jusqu’au patient. 

Développer la collaboration entre les acteurs de la Supply Chain et le secteur hospitalier et médico-social 

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Ce partenariat est né de la forte volonté des deux entités qui fédèrent des compétences et expertises complémentaires. France Supply Chain by Aslog rassemble 450 entreprises de toutes tailles (Grands Groupes, ETI, PME) et de tous secteurs d’activité et des écoles en Supply Chain (France Supply Chain). L’Anap anime un réseau d’experts logistique et achats d’établissements de santé, médico-sociaux, publics et privés. 

Mercredi 22 mai 2024, le partenariat a été officiellement signé sur le stand de l’Anap lors du Salon SANTEXPO. Les experts logistique-achats et membres du réseau de l’Anap deviennent ainsi des membres de France Supply Chain et peuvent bénéficier des ressources, des expertises et des productions de ses groupes de travail. 

Une mise en commun des compétences pour des actions concrètes 

Pour accompagner la montée en compétences des professionnels de la logistique et des achats en établissements sanitaires et médico-sociaux, France Supply Chain s’appuie sur son Référentiel d’excellence Supply Chain adapté au secteur de la santé et sur le partage de connaissances au sein de groupes de travail. 

Les experts de l’Anap vont s’appuyer sur ces groupes de travail pour développer de nouvelles productions sur les thématiques d’automatisation / robotisation, digitalisation, Supply Chain durable, réduction de la pénibilité en logistique, décarbonation des transports, etc. 

L’Anap souhaite également renforcer ses capacités d’intervention et d’appuis terrain sur la logistique en intégrant des audits France Supply Chain. Ces audits seront menés conjointement par des experts du réseau de l’Anap et des experts de la Supply Chain membres de France Supply Chain. 

Signature du partenariat Santexpo

De gauche à droite : Yann de Feraudy, Président de France Supply Chain et Stéphane Pardoux directeur général de l’Anap lors de la signature du partenariat à Santexpo. 


À propos de France Supply Chain

La communauté FRANCE SUPPLY CHAIN BY Aslog agit pour renforcer l’impact de la Supply Chain dans la compétitivité des entreprises et en faire un levier pour un monde plus durable. L’association fédère en France et à l’International, 450 entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, des Grandes Écoles et des organismes de formation. Ce réseau de 5000 membres, professionnels, enseignants-chercheurs et étudiants met en commun idées et expériences afin d’apporter des solutions concrètes aux acteurs de la Supply Chain.

Contact presse : Elorri Thicoïpé – Responsable Communication
elorri@francesupplychain.org
06 21 28 82 74

À propos de l’Anap

L’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) est une agence publique de conseil et d’expertise qui agit avec et pour les professionnels des établissements sanitaires et médico-sociaux. Depuis 2009, elle a pour mission de soutenir, d’outiller et d’accompagner les établissements dans l’amélioration de leur performance sous toutes ses dimensions. Pour la mener à bien, l’Anap propose une offre d’accompagnement globale : diffusion de contenus opérationnels, organisation et animation de la mise en réseau et intervention sur le terrain. 

Contact presse : communication@anap.fr
06 11 66 48 13 

Un nouveau partenariat pour de nouvelles solutions : France Qualité et France Supply Chain s’allient pour votre compétitivité

Entraide générale

Un nouveau partenariat pour de nouvelles solutions : France Qualité et France Supply Chain s’allient pour votre compétitivité

Le partenariat entre France Qualité et France Supply Chain est une opportunité unique pour les entreprises de se préparer aux défis futurs en combinant leurs expertises. La complémentarité entre ces deux associations permettra de développer des solutions innovantes et de renforcer la compétitivité sur le marché global. Dans un environnement de plus en plus complexe et incertain, cette initiative apparaît comme une réponse adaptée aux défis actuels et futurs. Revenons sur les principaux points abordés lors de cette rencontre pour comprendre les tenants et aboutissants de ce partenariat prometteur.

Sécuriser les transformations

La transformation est un enjeu majeur pour les entreprises dans un contexte économique incertain. Pierre GIRAULT, Président de France Qualité a souligné l’importance de tracer des lignes de force pour préparer l’avenir. Les équipes de Supply Chain et de qualité jouent un rôle stratégique, en amont et en aval, pour écouter les parties prenantes et mettre en œuvre des orientations concrètes. En réunissant les forces de nos 2 associations, l’objectif est de conforter les synergies et d’améliorer en continu les processus au service des parties prenantes, en intégrant des dimensions essentielles comme la RSE.

Cette approche collaborative permet de mieux anticiper les évolutions réglementaires, de partager les meilleures pratiques et de développer des solutions innovantes pour sécuriser les opérations. En outre, elle vise à renforcer la résilience des entreprises face aux perturbations du marché, qu’elles soient technologiques, économiques ou environnementales. Cette alliance stratégique s’appuie sur une vision commune de l’avenir et sur la volonté de faire de la transformation un levier de compétitivité durable.

Replay du webinar de présentation du partenariat aux membres des 2 associations

Renouveler notre approche Coûts / Délais / Qualité

Yann de Feraudy, président de France Supply Chain a insisté sur la nécessité de réévaluer la trilogie coûts, délais, qualité dans une perspective intégrée. La Supply Chain doit garantir le bon produit, au bon endroit et au bon moment, tout en respectant des critères de qualité et de coûts optimaux. L’approche méthodologique, qu’elle soit issue de la qualité totale ou des pratiques spécifiques à la Supply Chain, nécessite une harmonisation pour maximiser l’efficience globale.

Coût délai qualité

Ce partenariat cherche à dépasser les limites traditionnelles et à proposer une combinaison enrichie des deux disciplines. En intégrant des outils de gestion avancés et des technologies innovantes, les deux associations visent à optimiser chaque étape du processus, du sourcing à la distribution. Cette nouvelle approche permet également de mieux répondre aux attentes des clients et de renforcer leur satisfaction. Par ailleurs, elle offre aux entreprises la possibilité de gagner en flexibilité et en agilité, deux qualités essentielles pour s’adapter rapidement aux changements du marché. En fin de compte, cette collaboration vise à créer une chaîne de valeur plus robuste et performante.

Répondre au sondage sur Vos priorités et suggestions pour le partenariat

Les adhérents sont invités à contribuer activement en proposant des thématiques concrètes à explorer dans le cadre de ce partenariat. Ce webinaire marque le début d’une collaboration prometteuse pour sécuriser et optimiser les transformations nécessaires à la réussite de nos entreprises. En s’appuyant sur des initiatives conjointes, telles que des groupes de travail et des projets pilotes, les membres pourront tirer parti de cette synergie pour dépasser les contraintes actuelles. L’engagement collectif et le partage de connaissances seront les clés du succès de cette alliance, ouvrant la voie à une nouvelle ère de performance nos adhérents.


Logo de France Qualité Performance

À propos de France Qualité

L’Association France Qualité Performance (AFQP), dite France Qualité, rassemble près de 2 000 organismes publics et privés en France à travers ses 11 composantes territoriales. Elle promeut une « Nouvelle Qualité » qui intègre notamment le Management, la Stratégie, la QVCT, l’Expérience client, la RSE, l’Excellence Opérationnelle… , pour un pilotage de l’ensemble des composantes de la performance de l’organisation. France Qualité mise pour cela sur le partage des bonnes pratiques, produit des publications de référence telles que Quali’Bord ou des Livres blancs et organise des forums et événements en région et au plan national ainsi que les Prix Nationaux de la Qualité et le Trophée Leader Qualité. 

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