C’est le moment de découvrir nos labs ! #1

Le 6 avril, nos membres ont été très nombreux à participer au premier  Webinar de Présentation des Labs de l’année 2023. Cette rencontre en ligne fut l’occasion de vous faire découvrir les actions, chantiers et réalisations au sein de chacun des Labs ainsi que dans nos nouvelles communautés.

Vous avez également pu comprendre les bénéfices pour un membre actif de France Supply Chain.

RÉSEAU, PARTAGE DE CONNAISSANCES MAIS PAS SEULEMENT…
  • ÉCHANGES AVISÉS ET LIBRES
  • RÉSEAU SOLIDE ET INFORMEL
  • FREE BENCHMARKS ET CONNAISSANCE MARCHÉ
  • ENTREPRISES DE TOUTES TAILLES ET TOUS SECTEURS
  • RECONNAISSANCE INTERNE / EXTERNE
Découvrez 3 autres témoignages audios extraits des podcasts enregistrés lors des 50 ans de l’association.

P.RIBAGNAC L’Occitane

« C’est grâce au Lab qu’on a lancé ça. »

AF.ROSENZWEIG Supply Chain Expert Leader Renault

« Le Lab c’est un démultiplicateur, un  accélérateur pour tous nos projets. »

FM.FESTA VP End to End Offer Data Schneider Electric

L’objectif du Lab digital ? « Aider les entreprises en fonction de leurs besoins propres à eux »

chaîne YouTube

Ecoutez les podcasts de nos tables rondes sur notre

UN GRAND MERCI À NOS INTERVENANTS PASSIONNÉS

Yann DE FERAUDY

PRÉSIDENT de France Supply Chain et Président DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT OPÉRATIONS & IT du Groupe Rocher

Arnaud DE MOISSAC

CEO – DCBRAIN

Lab Supplychain4Good

Aimé-Frédéric ROSENZWEIG

SUPPLY CHAIN EXPERT LEADER RENAULT

Xavier Derycke

LEADER DU LAB RH

François PEIGNÈS

VP SUPPLY CHAIN OPERATIONS – ORANO

Éric JAVELLAUD

Senior VP Global Supply Chain

Lab Jeunes

Zakaria KHALIS

Kedge Business School

Eymeric DE PELLEPORT

Directeur du développement SprintProject

RENDEZ-VOUS LE 6 JUILLET
pour la 2e session annuelle et de nouvelles annonces : Femmes en Supply Chain, communautés d’experts douanes, nouvel espace membre, etc.

POUR DECOUVRIR LE REPLAY ET LE SUPPORT DE LA PRESENTATION

Retrouver toutes les informations dans le support du Webinar – version Française

Find here all the information in the webinar support – English version

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Mesure CO2 dans le transport de fret : pourquoi et comment mesurer ?

Lab Supplychain4Good

Ce webinar est le fruit d’échanges conduits sur les 12 derniers mois au sein du Lab SupplyChain4Good entre des chargeurs et des commissionnaires de transport. Le dernier rapport du GIEC nous pousse à agir encore plus vite, à déployer des solutions de mesure et de réduction des émissions de CO2.

Le transport de fret est un levier pour la transition bas-carbone et le train se présente comme une solution efficace et rapide mais ce n’est pas la seule. Dans ce replay, vous découvrirez d’autres facteurs sur lesquels agir et comment les piloter. En effet, les actions de réduction carbone présentent un enjeu majeur de gestion des données.

  • Comprendre

    LES ENJEUX ET LA TENDANCE RÈGLEMENTAIRE EN LIEN AVEC LA MESURE CO2

    (FIT FOR 55, CSRD, ISO 14083)

  • Découvrir

    LES BONNES PRATIQUES ET DES RÉFÉRENCES

    (leviers de réduction, facteurs d’influence, gestion des données, jumeau numérique, recommandations de declarations)

Tout ceci grâce aux observations et aux partages d’expérience d’une dizaine d’acteurs dont font partie les intervenants de ce webinar :

  • MARC ORTLIEB

    HEAD OF GLOBAL TRANSPORTATION & CUSTOMS

  • FLORENCE UGHETTO

    EXPERT LOGISTIQUE DURABLE

  • ODILE MAAREK

    DIRECTEUR RSE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE

  • PAUL PELISSIER

    SUSTAINABILITY ARCHITECT

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QUESTIONS / RÉPONSES des participants :
  • Pourquoi Renault n’inclut-il pas le mode fluvial dans l’objectif de report modal ? Le fluvial a pourtant une longue expérience de transport de véhicules ou de CKD, et offre de grandes capacités de transport sur les axes à grand gabarit (Seine, Rhône, réseau du nord et de l’est).

    Pour la distribution de véhicules cela a été étudié, mais nous avons été confrontés à plusieurs difficultés : La première, les péniches de transport de véhicules sont spécifiques et il n’y a pas, actuellement en France, de péniches disponibles et en état . La deuxième difficulté concerne l’équation économique vs gain de CO2 qui n’était pas satisfaisante car nous n’avons pas de flux équilibrés. Pour les pièces, la logistique après-vente commence à étudier le fluvial pour livrer dans les villes, mais pour le moment c’est une phase d’étude.
  • Qui sont les organismes agréés qui peuvent certifier une “comptabilité CO2” ?

    Les commissaires aux comptes ont aujourd’hui la charge de certifier les déclarations de performances extra-financières (DPEF) et à l’avenir seront en charge de certifier les reporting CSRD – ces déclarations incluent les indicateurs d’émissions de gaz à effet de serre. En dehors du rapport annuel, il existe également des listes des vérificateurs agréés pour des publications plus précises sur des produits ou des services ; par exemple, pour des évaluations d’émissions liées au cycle de vie des produits, le programme EPD qualifie une liste de vérificateurs indépendants accessible à ce lien : LIST: Independent Verifiers | EPD International (environdec.com). 

  • Pour le fret ferroviaire, les émissions en France sont bien inférieures à celles présentées, en WTW : moins de 2 g CO2 / tonne.km pour Fret SNCF. Pouvez-vous le préciser SVP ? Les chargeurs, transporteurs ou commissionnaires peuvent interroger les opérateurs ferroviaires.

    Pour le fret ferroviaire, le mix énergétique a un impact sur le niveau des émissions : traction diesel ou électrique, ainsi que source de production de l’électricité (centrale à charbon, nucléaire, verte…) – d’où la valeur ajoutée d’utiliser des facteurs d’émissions nationaux. Par exemple, le facteur d’émission pour un train à traction électrique de 1,000 tonnes (taux d’utilisation de 40%) sera 2,5gCO2/t.km en France, mais atteindra 16,5gCO2/t.km en Allemagne, ou encore 33,9gCO2/t.km en Afrique du Sud . (page 11) 

  • Avez-vous fait une modélisation sur les livraisons BtoC qui sont moins lourdes mais plus fréquentes ?

    L’étude conduite s’est centrée sur les livraisons BtoB. Nous avons ici raisonné sur un scénario de déplacement de 100t de marchandises. (page 13) 

  • Si individuellement ces mesures réduisent les émissions, l’ensemble des acteurs, ne risquent-elles pas de les augmenter par effet rebond ? La baisse de la consommation entraine une énergie moins chère et encourage une utilisation accrue, voire libère de nouveaux cas d’usage

    Oui c’est possible toutefois nous pouvons espérer que les démarches règlementaires incitatives, combiné à la pression du client final pour la décarbonation puissent limiter cet effet rebond. 

  • Dans le tonnage est-ce que vous prenez en compte poids de la remorque (pour routier) ou poids du conteneur (en maritime) ?

    Le poids du véhicule est pris en compte dans les émissions, mais n’est ici pas assimilé au tonnage des marchandises. (page 13) 

  • 87% réduction by train, est ce qu’on prend en compte le pre et post acheminement en camion ?

    Pour ce scénario (page 13) nous avons pris un trajet de gare à gare (Paris à Hambourg), n’incluant pas le pré et post mais qui ramené à la distance totale reste négligeables (dans le scénario retenu de Paris à Hambourg). 

  • Est-ce que le taux de remplissage du camion est vraiment pris en compte dans le calcul du coefficient d’émission ?

    Ici oui dans la mesure où il s’agit dans cet exercice d’allouer 100t de marchandises à un nombre de véhicules qui variera suivant le taux de remplissage. Vous pouvez vous référer au scénario présenté page 13. 

  • Le ferroviaire est-il le plus efficace ? Dans quelle mesure ? Quelles sont les émissions de CO2 par tonne transportée ?

    Oui on parle ici en CO2/t.km. Pour l’ordre de grandeur vous pouvez vous référer à la page 11 qui présente les estimations de GLEC Framework. 

  • Existe-t-il des leviers prioritaires ?

    Tous les leviers sont importants et cumulables. Le report modal demeure lorsqu’il est possible le levier prioritaire. Vous pouvez vous référer à la page 12 pour une liste exhaustive des leviers de réduction (suivi de l’optimisation des chargements, mix carburant…). 

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Comment accélérer la mise en place de transport ferroviaire ?

ET SI NOS MARCHANDISES PRENAIENT LE TRAIN ?

En 2000, la France détenait 17% des parts de marché du fret ferroviaire contre 10.7% en 2023. En 23 ans, le transport ferroviaire a subi une décroissance forte dû à la concurrence mais également aux choix des chargeurs de se diriger vers la route.

Depuis 2020, le gouvernement, les entreprises, la société en général ont eu une prise de conscience au niveau de leur empreinte carbone et s’efforcent de se tourner vers un transport décarboné.

Fort de ce constat, une dynamique autour du transport ferroviaire s’est accélérée mais de nombreuses questions freinent les entreprises. Afin d’y répondre, notre Lab SC4Good et l’AUTF organisait une matinale le 08 février. Au cours de cette matinée, plusieurs conférences de qualités ont permis de mieux connaitre :

Rappel des basics du train

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Les conditions de réussite pour mettre en place des flux ferroviaires

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La mutualisation comme solution pour augmenter la part du fret ferroviaire

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Comment passer d’une démarche de mutualisation « manuelle » à une démarche plus industrialisée avec le programme Appel d’Air

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Les clés de succès du transport combiné

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Les innovations pour accélérer le transport ferroviaire : Digital Automatic Coupling, tracking de wagon, mesure de performance ferroviaire, calcul d’ETA

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Étude de rémunérations des métiers de la supply chain

Participez à l’étude de rémunérations la + complète du marché

Plus que jamais, la Supply Chain est un levier essentiel de la croissance durable des entreprises et ses experts sont particulièrement recherchés par les entreprises soucieuses de rester compétitives et en phase avec les nouvelles attentes des consommateurs.

Afin de toujours mieux vous accompagner dans votre carrière, nous lançons aujourd’hui une enquête inédite sur les salaires des professionnels de la Supply.

Notre objectif ? Vous offrir un panorama inédit des rémunérations pratiquées (fixe, variable, % d’augmentation) par fonction, secteur et taille d’entreprise.

L’anonymat de vos réponses est garanti et les résultats détaillés vous seront envoyés sur simple demande en fin de questionnaire. (Temps de réponse indicatif : moins de 5 minutes)

Nous vous remercions vivement pour votre participation.

Retour sur les 50 ans de France Supply Chain

Le 8 décembre 2022, France Supply Chain célébrait ses 50 ans de collaboration et d’intelligence collective avec ses membres. 50 ans que nous partageons nos Supply Chain pour transformer les entreprises au travers d’idées et de projets avant-gardistes.

Cette soirée était résolument tournée vers l’avenir avec des interventions d’exceptions.

Retour en image

  • Saviez-vous que la logistique vit le jour afin de gagner des guerres ?

    Retour sur la genèse des concepts de logistique et Supply Chain et sur la riche histoire de l’association avec Aurélien Rouquet, Professeur Logistique Neoma Business School et Secrétaire Général de l’AIRL-SCM.

  • “À l’ère des machines, rester humain demandera aux entreprises de devenir des partenaires aidant les humains à conserver leur place à l’ère numérique. La supply chain joue un rôle essentiel dans la transformation des entreprises afin qu’elles relèvent ce nouveau défi.”

    Keynote ébourrifante sur l’évolution du monde et de la société par Olivier Babeau, Économiste et Président fondateur de l’Institut Sapiens.

  • « Nous avons la conviction de pouvoir contribuer collectivement à l’amélioration du monde et de nos pratiques par l’engagement généreux et passionné de nos membres »

    Quelles orientations stratégiques pour France Supply Chain dans les années à venir, présenté par notre président Yann De Feraudy.

  • « Parler d’innovation en dehors de l’innovation technologique […] parler de solidarité » Hervé Dechene Cofounder & VP Strategy

    Session startups animée par notre partenaire SprintProject avec Shopopop, Agrikolis et Viabeez.

  • Promotion des métiers Supply Chain par les étudiants du LAB Jeunes

Pour l’occasion, Radio Supply Chain était présente et a enregistré plusieurs podcasts avec nos membres. Vous y découvrirez les initiatives et travaux des différents LABS de France Supply Chain ainsi que la bonne humeur et la passion communicative des interviewés. Nous vous partagerons bientôt les différents podcasts enregistrés.

Merci à tous nos partenaires (Wavestone, SAP, Generix, BlueYonder, EOL, PTV Group, SprintProject et SopraSteria Next) de nous avoir accompagnés au cours de cette année 2022 et pendant cet évènement.

Nous sommes convaincus qu’ensemble nous pouvons dessiner la Supply Chain d’aujourd’hui pour offrir à tous un futur durable.

And last but not least, nous souhaitons remercier chaleureusement nos membres pour ce moment privilégié, de partage et de réflexion.

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Comment la blockchain ouvre la porte à de nouveaux cas d’usages dans la Supply Chain ?

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La blockchain connait un fort intérêt depuis plusieurs années dans plusieurs secteurs d’activité comme la finance avec les cryptomonnaies ou le monde de l’Art avec les NFT. Mais en quoi la blockchain permet-elle d’ouvrir les portes à de nouveaux cas d’usage dans la Supply Chain ?

Après la publication du Livre Blanc Supply Chain x Blockchain et un premier webinar en juin 2021 expliquant les principes de la blockchain et son utilisation dans la Supply Chain, le 8 juillet 2022 se tenait un deuxième webinar. Deux entreprises étaient présentes pour présenter leurs cas d’usages concrets de la blockchain dans leur Supply Chain.

  • Améliorer la traçabilité des chaines d’approvisionnement en mica afin de garantir un approvisionnement durable et éradiquer le travail des enfants
  • Autre exemple sur la traçabilité des 3TG (minerai)
  • Use case sur le lait et la traçabilité aval de ça supply chain pour rendre visible les flux et les stocks
  • Exemple d’augmentation de la transparence envers le consommateur

Réponses aux questions posées lors de cette conférence :

  • En quoi la blockchain permet l’auditabilité totale mieux que sans ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : un réseau blockchain agit comme une base de données décentralisée. Il permet à différents acteurs d’écrire de la donnée totalement indépendamment les uns des autres, et sans que personne ne puisse modifier la donnée écrite. Chaque donnée fait l’objet d’une signature électronique par l’expéditeur. Le réseau enregistre une empreinte de chaque donnée et la copie chez chaque participant. Ainsi chaque participant au réseau dispose d’une copie indépendante de ces empreintes (la base de données ou registre de la blockchain), qui constitue une preuve indépendante et inaltérable de l’envoi de chaque donnée, par qui et quand. Tous les envois de données sont donc auditables indépendamment, et ce sans tiers centralisateur ayant la capacité technique de modifier les données.

    Ceci n’est tout simplement pas possible à ce jour sans une technologie de type blockchain ou similaire.

  • La question de la traçabilité est-elle réfléchie avec les États ? Si l’on prend l’exemple de traçabilité notamment pour s’assurer que l’origine du produit n’implique pas le travail d’enfants, la blockchain ne résoudra pas le problème le fond.

    Olivier Dubourdieu (RMI) : En effet, la traçabilité n’est qu’un outil, servant un objectif d’éradication du travail des enfants. En soi, la blockchain ne résoudra rien toute seule. En revanche, la traçabilité (basée sur la technologie blockchain) est un excellent outil de mesure, de suivi et d’évaluation des progrès effectués vers une éradication complète du travail des enfants (et d’autres infractions des droits humains).

    Pour répondre à la première partie de la question, l’approche de la RMI se veut holistique. Ainsi, la question du travail des enfants est en effet discutée avec les États, mais l’initiative met en œuvre aussi des programmes d’accompagnement des communautés de mineurs artisanaux de mica, pour diversifier et améliorer leurs sources de revenus, pour garantir un accès à une éducation de qualité, pour garantir un niveau acceptable de santé et de nutrition, … Les causes du travail des enfants sont nombreuses et l’objectif de l’initiative est bien de les adresser toutes, efficacement. Une fois ces programmes mis en place, l’objectif est alors bien d’inclure les États dans la réflexion lorsqu’il s’agit de traçabilité et de suivi de performance, inclure les communautés aussi (via les coopératives, les groupements miniers…).

  • Avec l’approche Tilkal pouvez-vous tracer l’empreinte carbone de l’amont à l’aval ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : oui, Tilkal peut tracer des données d’émission carbone, comme tout autre type de données relatives à la chaine de valeur, de l’amont à l’aval. Nous traçons par exemple des données environnementales de ce type dans le cadre d’une offre verticale que nous avons développée avec un partenaire pour le secteur textile (Footbridge).

  • Possible de voir la PF traçabilité de Tilkal en live ?

    Olivier Dubourdieu (RMI) : malheureusement, la plateforme de la RMI contient déjà des données confidentielles, mais je suis sûr que Matthieu (CEO de Tilkal) pourra vous proposer une démo !

    Matthieu Hug (Tilkal) : avec plaisir ! Il suffit de nous contacter www.tilkal.com

  • Certains acteurs doivent vouloir protéger leurs informations, la blockchain est-elle 100% privée ou hybride ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : Surtout pas privée: une “blockchain privée” (càd contrôlée par un acteur unique) n’a par essence aucune propriété d’auditabilité car l’acteur unique qui la contrôle peut techniquement modifier toutes les données.

    Le réseau déployé par Tilkal est dit “permissionné”: son accès est réservé à des acteurs B2B identifiés et autorisés. Par ailleurs la confidentialité des données est totale car le réseau blockchain ne contient que des “empreintes” des données : celles-ci suffisent à l’objectif d’auditabilité, mais il est impossible à partir de ces empreintes de deviner le document originel.

  • Avez-vous quelques cas d’usage en agriculture, sur la manière dont sont cultivés certaines matières agricoles, ou élevés certains animaux ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : Oui plusieurs: collectes de lait, origine de laits végétaux (soja, amandes), poissons et crevettes, et transport de bétails (ovins, bovins, porcins, caprins) dans un pays africain.

  • Par qui et comment les informations sources (origine produit) sont-elles intégrées à la blockchain ? Le dispositif de traçabilité a-t-il nécessité d’équiper certaines parties prenantes ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : chaque partie prenante écrit les données qui la concerne. Ceci se fait selon différents modes selon le contexte: via API avec des systèmes existants ou via des application mobiles simples (fournies et adaptées au cas d’usage) ou via des formulaires web ou via des capteurs IoT. Vu des opérateurs qui saisissent les données, la blockchain est invisible.

  • Comment vous assurez vous que les informations rentrées par les fournisseurs sont fiables ? je peux très bien dire que je ne fais guère travailler les enfants alors que si ? Ça reste un outil qui marche difficilement de façon autonome.

    Olivier Dubourdieu (RMI) : Effectivement, côté RMI, cela reste un outil déclaratif, où la véracité de la donnée entrée n’est pas garantie. Cela dit, plusieurs garde-fous ont été mis en place pour s’assurer d’une donnée fiable :

    • Les données sont déclarées par tous les membres de la RMI, c’est-à-dire à la fois par les fournisseurs et par leurs clients. Nous sommes en mesure de comparer les données déclarées et d’identifier les potentielles différences.
    • La blockchain, parce qu’elle permet de garantir le lien entre la date, l’identité de la personne ayant partagé la donnée, et la donnée partagée elle-même, rend la donnée auditable. Ainsi, quiconque ayant un doute sur une donnée partagée sur la plateforme peut demander un audit de la donnée et identifier les éventuelles incohérences.

    Matthieu Hug (Tilkal) : voir sur Tilkal ici. 

  • Possible de voir la plate-forme de traçabilité RMI en live ?

    Olivier Dubourdieu (RMI) : malheureusement, la plateforme de la RMI contient déjà des données confidentielles, mais je suis sûr que Matthieu (CEO de Tilkal) pourra vous proposer une démo !

  • Qu’est que la technologie blockchain a permis, que n’aurait pas pu permettre le fait de ne pas utiliser la blockchain ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : auditabilité des données, qui permet de créer le mécanisme de preuve de traçabilté, qui est de plus en plus exigé par les nouvelles réglementations en Europe et aux US notamment (devoir de vigilance et renversement de la charge de la preuve). La plateforme Tilkal y ajoute suivi temps réel et partage conservant la confidentialité.

  • Quelle est la blockchain utilisée par cette plateforme ? Est-elle privée ou publique ?

    Matthieu Hug (Tilkal) : réseau blockchain déployé par Tilkal. 74 nœuds indépendants actuellement déployés, gérés par nos clients et certains de leurs fournisseurs. Il s’agit d’un réseau strictement B2B, dit “permissionné” (accès autorisé et authentifié, soumis à des terms of use).

  • Quel est le nom de cet outil digital svp ? Plateforme utilisée par Olivier.

    Olivier Dubourdieu (RMI) : nous utilisons la plateforme de traçabilité développée par Tilkal, qui est basée sur la technologie blockchain. Je suis sûr que Matthieu pourra vous en dire plus !

  • Peut-on dire que le digital (via la blockchain notamment) est un levier pour une transition vers une supply chain plus verte ?

    Olivier Dubourdieu (RMI) : la traçabilité basée sur la technologie blockchain permet (entre autres) deux choses : 

    • De mettre l’accent sur le fait que la solution face au travail d’enfants en amont d’une chaine d’approvisionnement est l’affaire de tous, que chaque acteur de la chaine partage une part de la responsabilité dans le problème, mais aussi et surtout dans la solution.
    • De suivre et d’évaluer les impacts des actions mises en œuvre par des acteurs de la chaine d’approvisionnement engagés dans la transformation.

    Matthieu Hug (Tilkal) : Pour parler de transition vers une supply chain plus verte, il faut être capable de mesurer la supply chain en permanence et bout en bout. Il faut donc être capable de tracer sa supply chain bout en bout, soit y compris en “scope 3” pour utiliser la terminologie liée aux émissions carbone. Or une telle traçabilité fait massivement défaut aujourd’hui, ou alors est très peu accessible et exploitable (papier). En ce sens le numérique (et notamment blockchain) permet de résoudre la question d’une traçabilité bout en bout, donc de mesurer la supply chain et d’évaluer son impact. 

Téléchargez le support “La Blockchain et la traçabilité amont aval”

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Les solutions digitales au service de mes opérations de transport

Expérience client, résilience, performance, environnement… Le transport est au cœur des défis de votre Supply Chain. Face à ces défis, vous êtes nombreux à accélérer la digitalisation de vos opérations de transport.

Pendant plusieurs mois, le Lab Digital Transport a récolté des données sur les outils digitaux que les entreprises utilisent pour les aider dans cette démarche de digitalisation.

Afin d’aller plus loin, France Supply Chain organisait à un webinar le 30 juin pour éclairer les entreprises sur les solutions possibles, les gains à atteindre et les bonnes pratiques. Un radar des offres disponibles, les résultats de l’enquête et des retours d’expérience concrets de Nexans et Lesieur étaient partagés lors de ce rendez-vous.

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Réponses aux questions posées lors de cette conférence :

  • Combien de transporteurs sont gérés dans le TMS ?

    Entre 30 et 80 transporteurs pour les cas présentés.
  • Combien de personnes gèrent la planification des OT ? Est-ce centralisé ?

    5 à 10 personnes gèrent la planification OT. La planification est centralisée pour Nexans.
  • Comment sont gérés les SPOTs dans votre TMS ? Avez-vous un prix marché ?

    Les TMS utilisés par Lesieur et Nexans permettent de demander des cotations spots aux transporteurs référencés.
  • Comment gérez-vous la gestion de back up en cas de refus du transporteur ?

    L’automatisation de l’affrètement permet d’atteindre un taux très élevé d’acceptation des OT par les transporteurs. En cas de refus, un TMS permet de prévoir un schéma ou un prestataire alternatif.
  • Quelles sont les limites de cet outil dans les décisions de l’opérationnel (anticipation, scénarios de décisions…) ?

    Ces outils automatisent et accélèrent le traitement des tâches réalisées quotidiennement par les opérationnels, mais aussi leur donnent le moyen de travailler par exception : les opérationnels peuvent ainsi se concentrer sur les actions qui nécessitent une intervention humaine.
  • Quelles utilisations sont faites des données récoltées et à quel horizon (semaines, mois…) ? Dans votre présentation, je n’ai vu aucune référence aux tableaux de bord et suivi d’indicateurs de performance (coût, qualité, délai, CO2…). Existe-t-il des dashboards dans ces différents outils ? Avez-vous des exemples à partager ?

    Les solutions digitales incluent en effet des tableaux de bord et le calcul de KPI. Les domaines couverts sont généralement les aspects Opérationnels (flux, qualité, ponctualité, remplissage…), Financiers (suivi du budget, répartition des coûts) et émissions de CO2.
  • Dans la multitude des TMS chargeurs (par exemple), comment choisir celui qui conviendrait, comment percevoir l’élément de différenciation entre un DDS, Generix, CJM… Pourquoi avoir choisi Oracle et DDS plutôt qu’un autre ?

    Quelques éléments de réponses apportés lors du webinar : les éléments de différenciation ne sont pas que fonctionnels. Evaluer également la capacité à s’intégrer au SI existant tout en satisfaisant aux normes de sécurité préconisé par l’organisation (qui elles-mêmes doit être compatibles avec le souci de performance imposé par les contraintes opérationnelles liées au transport). Prendre également en compte l’aspect projet et notamment les lead-times de déploiement annoncés par les différents offreurs.

    Le choix de Nexans (DDS) a été fait en 2004, je pense que nous avions d’autres critères à l’époque. Aujourd’hui le choix du bon outil est très important car très engageant, il faut impérativement définir le besoin en détail et avoir des données quantitatives relativement précises, l’implication de votre IT est également la clef du succès de la mise en place ! N’hésitez pas à échanger avec des utilisateurs.

  • Sur quelles ressources vous êtes-vous appuyés pour identifier les meilleures options devant ce nombre exponentiel de solutions modulaires ?

    Le radar liste les principales solutions disponibles pour les chargeurs sur le marché Français (il ne prétend pas être exhaustif), pour donner un premier éclairage sur le champ des possibles. Il repose sur l’expertise et la connaissance du marché apportées par les membres de France Supply Chain qui ont contribué à ce chantier.

  • En termes de traçabilité, avez-vous des retours d’information de vos transporteurs (Lot ou Messagerie) sur les événements de livraison notamment avant départ : Créneau horaire prévu de livraison. Après le départ : Retard éventuel avec nouveau créneau le même jour ou livraison reportée au lendemain

    Ces solutions digitales offrent différentes possibilités aux transporteurs pour faire ces retours : portail web, application mobile, EDI, plateforme de visibilité.

  • 10- Est-ce que Lesieur et Nexans utilise un système “Visibilité & Analytics” en plus de leur TMS (type Project 44 / Shippeo) ? Si oui, pourquoi ce choix et quel réel gain vs track & trace via le TMS. Quels critères de décision pour la sélection des outils de traçabilité/ tracking/ in-transit visibility (Project44, Shippeo, Wadeo …) et ces systèmes sont-ils intégrés avec le TMS ? Quel pourcentage de vos trajets arrivez-vous à tracer ?

    La connexion du TMS à un outil de tracking est prévue pour Lesieur et faite pour Nexans. Les critères de choix de ces outils sont généralement la couverture des modes de transport et le nombre de transporteurs déjà connectés. Ces outils de visibilité sont souvent connectés aux TMS.

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Comment faire face aux besoins en recrutement de talents Supply Chain ?

Avec la hausse de l’activité marchande et la pandémie, le marché du travail en Supply Chain a été bouleversé par des candidats aux exigences bien plus élevées. Fort de ce constat, les entreprises doivent réinventer leurs modes de recrutement et de management.

  • Pourquoi et comment obtenir des trophées du type « Best Employers » ?
  • Comment répondre aux attentes des plus jeunes en termes de métier à impact ?
  • Pourquoi la Supply Chain est-elle The Place To Be ?
  • Pourquoi les pépinières sont-elles si importantes aux yeux des jeunes candidats ?
  • La flexibilité est-elle un argument de poids afin d’attirer les talents Supply Chain notamment les cadres ?

Afin de répondre à ces questions et à beaucoup d’autres, notre Lab RH organisait le 21 juin une table ronde. Au cours de ce webinar , il partageait ses analyses et informations de référence concernant le recrutement. Acteurs de la Supply Chain, Directeurs RH, étudiants, enseignants, cabinets de recrutement, etc :tous étaient conviés !

Lors de cette conférence, accessible en replay pour nos membres, les intervenants ont mis en lumière la dynamique sur le marché de l’emploi, les nouveaux débouchés et les méthodes pour attirer, fidéliser les talents en Supply Chain.

Cette table ronde a permis de connaitre :

  • Les types d’emplois en tension
  • Les moyens mis en place par les entreprises pour répondre aux attentes des candidats
  • La dynamique de l’enseignement et vision des étudiants sur les métiers en Supply Chain
  • Les pratiques, orientations et cultures d’entreprise pour favoriser l’attractivité des métiers

Questions posées lors de la conférence :

  • Existe-t-il une prise de conscience des entreprises sur le désamour vis-à-vis d’elles de la part des salariés générant une inflation galopante du turnover et des salaires associés, d’une part de la part des expérimentés usés et d’autre part par la jeune génération ? Quelles solutions sont mises en place pour mettre sous contrôle cela ?

    La question est riche ! Je ne partage pas l’idée d’un désamour général vis-à-vis des entreprises, mais il est vrai que la crise Covid, par la rupture qu’elle a occasionnée avec les lieux et habitudes de travail, a donné des envies de changement de vie à beaucoup de gens… Mais ils partent plus souvent pour une autre entreprise que pour ouvrir des chambres d’hôtes au bout de la France… Le marché de l’emploi étant particulièrement dynamique en termes d’offres, cela entraine effectivement en ce moment une accélération du turn-over et un certain phénomène de surenchère salariale. 

    L’entreprise classiquement s’adapte à très court terme en augmentant les salaires à l’embauche et en retenant les candidats au départ par des contre-offres salariales si ce sont de très bons éléments, mais se pose ensuite bien évidemment le problème de l’équité interne avec les autres collaborateurs qui eux travaillent sagement sans faire leur CV. La solution généralement mise en place par les DRHs réside d’une part dans des enveloppes globales d’augmentation qui se font plus généreuses quand le marché est à la hausse, et par un travail d’identification des meilleurs éléments, ceux que l’entreprise tient absolument à garder et à motiver plus particulièrement, et qui bénéficieront eux de mesures un peu exceptionnelles et de véritables rattrapages salariaux parfois. Le phénomène décrit dans la question de 2-3 ans d’expérience plus payés que des 7-8 ans d’expérience ne devrait pas se produire dans une gestion professionnelle des talents, sauf à ce que le 2-3 ans d’expérience soit doté de compétences pointues et rares sur le marché (on voit cela dans les métiers de l’IT) ou qu’il soit identifié comme ayant un potentiel d’évolution très fort. Dans ce cas, il peut être effectivement un peu « sur-payé » en début de carrière, mais parce que très vite il va prendre des responsabilités plus élevées que les 7-8 ans d’expérience…

    Quant à la « jeune génération venant consommer l’entreprise » sans retour sur investissement pour l’entreprise qui a investi sur eux… sans jugement de valeur, oui on constate qu’en tout début de carrière les jeunes envisagent souvent leur 1ère entreprise comme un module complémentaire de leurs études, avec une durée en poste(s) de 12 – 18 mois… avant de partir, soit dans une autre entreprise, soit très fréquemment aussi pour un projet personnel comme 1 an à l’étranger, ou l’engagement dans une ONG, … Cela pose effectivement pour les entreprises la question du ROI des programmes de type « pépinière » ou « young graduate »…

  • Avec la crise d’approvisionnement du Covid, le terme Supply Chain est devenu plus commun mais aussi synonyme des problèmes d’approvisionnement, ce qui parfois impacte encore plus l’attractivité pour le recrutement. Vos commentaires ?

    La presse généraliste, les médias et les hommes politiques ont massivement communiqué sur les problèmes rencontrés par les Supply Chains depuis le début de la pandémie. Même le Président Biden qui a longuement expliqué pourquoi les enfants américains allaient devoir attendre leurs jouets de Noël. À la suite de ces problèmes d’approvisionnement, les entreprises ont découvert l’importance vitale des femmes et des hommes qui sont dans les métiers de la Supply Chain. Avec ce regain d’intérêt, nous assistons aussi à une prise de conscience de l’existence de ces métiers par les étudiants. Nous avons donc depuis l’année dernière plus de jeunes qui veulent accéder à ces métiers.

  • Est-ce que le niveau d’implication d’une entreprise dans les domaines RSE est un critère de choix pour nos futurs jeunes diplômés ?

    Le niveau d’implication d’une entreprise en RSE n’est plus la bonne façon de qualifier l’action et les politiques des entreprises en termes de RSE. Aujourd’hui toute entreprise envoie une image aux jeunes diplômés. Cette image est surtout appréciée sous l’angle de la RSE ainsi que l’angle de qualité de la vie en entreprise. Si l’image n’est pas suffisamment attractive, les jeunes ne candidatent pas. Par conséquent, si une entreprise veut attirer les jeunes diplômés, elle doit pratiquer de vraies politiques de RSE et les faire connaitre.

  • Au même titre que le COVID a mis en lumière ces métiers, n’a-t-il pas changé les exigences nos jeunes talents ?

    Les changements observés vont concerner tous les métiers :

    • « meilleur équilibre pro -perso » avec une part de télétravail qui devient de plus en plus « acquise » autour de 2 jours / semaine.
    • La dimension RSE de l’entreprise. Le changement est que si la question était déjà posée « avant », les jeunes talents ne se contenteront pas d’une déclaration d’intention et challengeront sur la mise en place de ces engagements.
    • La réputation de l’entreprise, via des sites comme google review, glaasdoor, ou Job Teaser pour connaitre les valeurs de l’entreprise.
    • La question du sens aussi dans le job : plus de diversité et quel parcours proposé ? Attention, il faut préciser que ceci n’est pas tant le fait du Covid que d’un marché de l’emploi favorable qui permet un plus haut niveau d’exigences…
  • Quels sont les postes managériaux accessibles après diplomation ?

    Les postes accessibles après l’obtention d’un diplôme en Supply Chains sont très variés. On voit souvent des demande planners, des chefs d’équipes en logistique, des data analysts, des consultants, des membres d’équipes projets en intégration de nouveaux systèmes d’information, des acheteurs, des gestionnaires clients, gestionnaires d’approvisionnements…

  • En entretien avec un candidat diplômé de master Supply Chain, quelles sont les compétences/expériences critiques recherchées ?

    Si on parle d’étape nécessaires en vue d’un poste de Manager Supply chain : en Industrie, une expérience en S&OP et /ou planification est un prérequis, en logistique et transport pour les secteur de la distribution et de la prestation. Quel que soit le secteur, une expérience en chefferie de projet sera attendue ainsi qu’un vécu international ou a minima dans une équipe multiculturelle anglophone.
    Sur l’ensemble des expériences (ce qui s’applique aussi à de jeunes diplômés,) nous allons chercher les compétences suivantes : 
    orientation « résolution de problème» et résultat, relationnel interne/externe, influence, sens client « interne/externe », ouverture/curiosité.
    Pour des profils plus expérimentés avec une dimension managériale : intelligence émotionnelle, capacité à donner du sens,
    Et bien sûr… l’humilité

  • Vous n’avez pas parlé de la dimension internationale des métiers de la Supply Chain. Pourquoi ?

    On peut renvoyer à la dernière demi-heure de la table ronde où la question des carrières internationales a été traitée assez largement. Nous avons notamment souligné l’importance de maîtriser l’anglais, voire une 3e langue, l’intérêt fort des missions dès qu’elles intègrent la gestion d’enjeux multi-pays, et les possibilités de partir travailler dans un pays étranger, de plus en plus souvent en contrat local plutôt qu’en expatriation

  • Est-ce que nos université et écoles ne devraient-elles pas commencer à éduquer nos jeunes plus tôt qu’en Master ? Pourquoi pas une filière Supply Chain dès le début de la scolarité ?

    Une filière Supply Chain depuis le début n’a pas que des avantages. En effet, les étudiants qui la suivraient auraient nécessairement des lacunes concernant les autres fonctions de l’entreprise et pourraient considérer que les fonctions de marketing, finance, systèmes d’information, voire ressources humaines sont secondaires ou subalternes. Nous privilégions une formation généraliste en début de cursus afin de les aider à considérer la gestion de l’entreprise comme un tout avec ces différents aspects. En dernière année de Master, nous leur apportons le complément de formation théorique qui leur permet de voir en quoi les fonctions achats et Supply sont vitales et comment elles contribuent à la création de valeur dans l’entreprise. Un bon Supply Chain manager est un décisionnaire qui sait voir tous les aspects de l’entreprise, sait dialoguer avec les autres fonctions et emmener ses équipes vers une plus forte collaboration en interne et avec les partenaires externes. Les formations d’aujourd’hui sortent du modèle classique par l’accent donné à la digitalisation des processus et à la mise en valeur des talents individuels des futurs managers. Ceux-ci doivent pouvoir sortir du cadre habituel pour inventer de nouvelles solutions, appliquer de nouvelles méthodes, encourager et faire émerger de nouveaux talents.

  • Comment recruter des profils supply/logistique quand ce n’est pas le cœur de métier de l’entreprise ?

    « Vraie bonne » question… Si on parle des entreprises en dehors des secteurs de la distribution et de la prestation logistique transport, il s’agit à la fois de celles où il y le plus de diversité de métiers et en même temps celles où la fonction est parfois peu reconnue…Les besoins en Supply Chain, et donc les parcours sur les métiers, peuvent y être mal connus, les outils et/ou les ressources sous dimensionnés et les relations avec les « fonctions connexes » parfois compliquées.
    C’est justement dans ces environnements qu’il y a tant à faire et qu’on peut y trouver des projets passionnants !!  A condition d’une expertise technique, d’une confiance en soi, d’une intelligence émotionnelle et d’une bonne capacité d’influence qui passe par une capacité à donner du sens pour ses équipes, sa direction générale et les autres directions (commerce, achats, industrielle..)
    L’entreprise devra donc valoriser la diversité et la richesse des métiers (notamment S&OP / planification, pas ou peu présent dans les autres secteurs), l’intérêt et l’impact des projets.. rassurer sur les moyens engagés (actuels et à venir)… présenter lors des entretiens un Manager/directeur d’une autre fonction, ce qui eput éclairer sur l’état de maturité Supply Chain ou au moins de sa reconnaissance en interne.
    Enfin, ces entreprises disposent d’un atout énorme : les passerelles vers d’autres métiers, hors Supply Chain.

  • La voie de l’alternance reste-t-elle la voie royale pour accéder aux postes Supply Chain ?

    La voie de l’alternance a le vent en poupe car elle permet aux entreprises de participer à la formation professionnelle des futurs collaborateurs. En France cette voie de formation est extrêmement contrainte par le cadre réglementaire et il est possible que les gouvernements et les partenaires sociaux fassent évoluer sensiblement ce cadre. Cette voie, aujourd’hui royale, pourrait ne plus l’être. Les autres voies pour entrer dans les carrières en Supply Chain existent aussi et sont toujours bien pratiquées par un nombre important d’entreprises tant françaises qu’étrangères.

  • En termes d’expérience ? Vous préférez recruter plutôt des juniors, des seniors ?

    Ma réponse est « De tout » ! La croissance du secteur est telle que les besoins sont importants à tous les niveaux, et, les politiques D&I aidant, associées à des carrières de plus en plus longues report de l’âge de la retraite oblige, un senior (dont on peut rappeler que l’âge légal est de 45 ans !!!) a aujourd’hui toute sa place, à une condition, travailler son employabilité : se former, maintenir sa motivation et sa capacité d’adaptation, autrement dit, « rester jeune dans sa tête », et, peut-être, parler au recruteur de sa passion pour son métier plutôt que du nombre de trimestres restant à faire avant la retraite… 

  • Comment FM a travaillé son expérience candidat “concrètement” pour être 4ème France ?

    Les candidats qui nous ont plébiscité traduisent déjà le sentiment d’un processus de recrutement plutôt agréable. Nos recruteurs et nos managers font naturellement passer dans leur façon d’être avec les candidats les « codes comportementaux » de la culture FM, par exemple de la simplicité dans la relation, de la transparence (puisque la confiance est notre première valeur), et un questionnement généralement dénué d’agressivité ou de mise sous tension des candidats. Ce qui n’empêche pas d’effectuer le travail d’évaluation.

    En présentiel, les candidats soulignent aussi la convivialité qu’ils perçoivent dans l’entreprise, quand ils attendent à l’accueil, ils voient que tout le monde se dit bonjour, on leur offre un verre d’eau ou un café. Cela paraît fou sans doute de noter cela comme différenciant, mais c’est sûrement que ce n’est pas le cas partout …. 

    Après, oui, nous faisons attention à la qualité de notre process, nous faisons au mieux pour que les candidats aient des réponses, sachent où en est le processus de décision, si nous leur proposons un questionnaire d’évaluation de leurs compétences ou de leurs motivations, nous leur donnons toujours un feed-back, nous sommes clairs et précis sur les offres salariales, et dans une recherche de relation équilibrée, gagnant-gagnant et de long terme. Nous ne sommes pas parfaits bien entendu et il y a des ratés, mais peut-être moins qu’ailleurs ?

    Puis et surtout je devrais dire, nous soignons l’arrivée des nouveaux embauchés, avec par exemple un petit colis d’accueil, un mot écrit du manager, de multiples rencontres pour connaître ses collègues et clients internes, un parrain ou « buddy » sur qui s’appuyer les premiers mois, pour s’intégrer et se créer son réseau interne, et des formations dès les premiers jours. Là encore, rien de « rocket science » mais de l’attention portée à la personne, avec l’envie sincère de lui donner toutes les chances de réussir et le sentiment que nous sommes heureux de la compter parmi nous.

  • Sur quel site d’emplois retrouvons-nous le plus de candidats cadres ?

    Vous pouvez retrouver davantage d’emplois cadres sur les sites Apec et Cadremploi.

  • Est-ce que la tendance RH actuelle est davantage orientée vers le recrutement en CDI et CDD ou vers l’interim ?

    Les chiffres officiels (Pôle emploi) annoncent 71% de CDI et CDD+de 6 mois pour les projets de recrutement en 2022.
    Depuis 2021, à l’échelle de notre cabinet, pour les postes en Supply Chain, les besoins de nos clients en CDI ont augmenté bcp plus vite que les missions d’interim. (+40% VS +15%).

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France Supply Chain renforce son implication pour une supply chain durable levier de transformation pour une entreprise full RSE à l’horizon 2030

La RSE est plus que jamais au centre des préoccupations des entreprises. Entre pandémie, conflits géopolitiques et changement climatique, la RSE met aujourd’hui les entreprises face à leurs responsabilités et les fait s’interroger sur leurs organisations pour les années à venir. 

Partant de ce constat, L’Institut de l’Entreprise, PwC France et Maghreb, et la FNEGE (Fondation L’Institut de l’Entreprise) ont coordonné une étude, «L’Entreprise Full-RSE à horizon 2030», visant à comprendre comment intégrer la responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises à tous les niveaux de leurs organisations. 

De la prospective à la pratique

 Entre septembre 2020 et novembre 2021, dans une démarche partenariale inédite, 10 associations professionnelles de référence*, réunissant plus de 240 témoins, issus des directions de plus d’une centaine d’entreprises, et 30 experts académiques, ont participé à 10 ateliers de «design fiction», consistant à se projeter dans des futurs plausibles pour se questionner sur les orientations à prendre dans le présent. 

FRANCE SUPPLY CHAIN, l’interlocutrice de référence sur toutes les questions relatives aux enjeux de la chaîne d’approvisionnement et impliquée depuis de nombreuses années pour des Supply Chain durables, se réjouit d’avoir contribué à cette étude.

 Pour Yann de Feraudy, Président de France Supply Chain : 

 En 2030, la fonction Supply Chain devient plus centrale et visible. Dans la mesure où elle touche 60 à 80% de la structure de coût, elle est un des leviers majeurs de la transformation de nos entreprises. Elle couvre nombre d’activités depuis le sourcing, jusqu’au recyclage des produits en passant par les achats, l’approvisionnement, la planification, la production, le stockage et le transport… Cette position centrale et transversale aligne les fonctions Achats, Industrielles et Logistiques vers une même vision stratégique et opérationnelle. 

Une entreprise full RSE définira une politique d’approvisionnement et en demandera l’exécution conjointe par ses services Achats et sa fonction Supply Chain… Celle-ci se dotera de moyens technologiques de plus en plus pointus pour assurer une meilleure visibilité et traçabilité sur toute la chaîne en optimisant le service et l’utilisation, voire la réutilisation, des ressources pour préserver la planète. Elle devra collaborer avec les parties prenantes internes, mais aussi externes à l’entreprise, mobilisant tout son écosystème. 

Ces ateliers ont souligné les difficultés qui « font obstacles », nous pensons qu’il faut regarder au-delà en s’appuyant sur les changements en cours qui fonctionnent et tracent des lignes pour l’avenir ! 

La fonction Supply Chain full RSE sera : Centrée sur le Client, plus Résiliente, toujours plus Collaborative (parfois même avec des concurrents) ainsi saura-t-elle mieux recruter et développer des Talents et avoir un impact positif sur la planète.

*L’Institut de l’Entreprise, PwC, la FNEGE, l’ANDRH, l’ADETEM, le CIGREF, le CNA, la DFCG, Entreprises & Médias, France Supply Chain, l’IFA, et l’ORSE 


À propos de France Supply Chain

Dans un monde de plus en plus complexe, faire de la Supply Chain un levier pour un monde plus durable est un enjeu essentiel pour toutes les entreprises. C’est pourquoi France Supply Chain apporte des solutions pertinentes à tous les acteurs de la Supply Chain, grâce à son réseau de 450 entreprises affiliées et une démarche reposant sur l’intelligence collective.

Contact presse : CLC Communications

Gilles Senneville et Laurence Bachelot

01 42 93 04 04 
g.senneville@clccom.com
l.bachelot@clccom.com 

Engins de manutentions : Comment répondre aux enjeux énergétiques de l’entrepôt d’aujourd’hui et de demain ?

Dans un contexte où les entreprises mettent en place des solutions pour réduire leur consommation d’énergie et leur empreinte carbone, l’intralogistique suscite de plus en plus d’intérêts. Aujourd’hui avoir une intralogistique optimisée et agile représente un avantage concurrentiel. Les entreprises sont à la recherche de nouvelles technologies, sources d’énergies pour plus d’efficacité, de rentabilité et de durabilité.

Le 31 mai, France Supply Chain organisait un webinar avec les entreprises EOL, Fenwick, Evolis Sympo et Andine pour découvrir quelles innovations mettre en place pour sa flotte d’engins de manutentions (replay webinar ci-dessous).

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