Les déclarations d’intentions ne suffisent pas pour sauver la planète. Des actions effectives sont nécessaires. Un levier essentiel est d’adopter une même grille de lecture pour aligner les pratiques, mesurer ou comparer les avancées et permettre au système financier d’aider les entreprises qui s’engagent dans leur transition verte. Et, par conséquent, éviter le greenwashing de présentations trop marketing !
C’est tout le rôle de la taxonomie européenne. Cette classification recense les activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement. Ce règlement, adopté en 2020, est mis en œuvre en 2022. Il a été conçu pour une finance durable en permettant d’orienter les investissements des établissements financiers pour lesquels il sera plus couteux de financer des entreprises ne montrant pas des progrès significatifs dans leur transition.
Sont notamment concernées, toutes les sociétés cotées, celles de plus de 500 salariés, réalisant plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Depuis 2014, elles doivent déjà effectuer un reporting extra-financier. Désormais, elles devront aller plus loin en précisant la part de leur chiffre d’affaires, investissements et dépenses dans des activités dites « vertes ».
Six objectifs ont été définis, de l’atténuation du changement climatique à la transition vers une économie circulaire en passant par le contrôle de la pollution ou encore la protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes. Deux d’entre eux (atténuation et adaptation au changement climatique) sont actifs dès 2022. Avant la fin de cette année, les entreprises doivent lancer une introspection pour identifier leurs activités couvertes (« éligibles ») par la taxonomie.
En 2023, elles devront maîtriser quatre nouveaux concepts pour établir leur reporting. Par exemple : définir si leur activité atténue le changement climatique ou s’y adapte et à hauteur de combien de pourcentage du chiffre d’affaires de l’entreprise. Ou encore le concept baptisé DNSH, pour « do not significantly harm », chargé de signaler si une activité verte, tout en contribuant à l’un des deux objectifs, « ne nuit pas de manière significative » à l’autre.
La mise en œuvre de la taxonomie est assez complexe. Dès aujourd’hui, les entreprises devront donc mettre en place un système permettant de faire un reporting précis de leurs activités vertes ou non vertes.
In fine, cette démarche collective permet d’adopter un langage commun compréhensible pour tous : concurrents, clients, fournisseurs, services financiers…, en Europe et même au-delà de l’Europe. Les actions seront alors mieux coordonnées pour plus d’impact positif en faveur de la planète.
Considérée à juste titre par les professionnels de la logistique comme un vrai casse-tête, la livraison urbaine mériterait d’apparaître dans les programmes de la campagne présidentielle. Certains candidats effleurent le sujet à travers des thèmes comme la transition énergétique ou la lutte contre le réchauffement climatique, mais aucun n’aborde le sujet sous un angle pragmatique et opérationnel. Pourtant, à l’heure où les citoyens ont de plus en plus recours à la vente en ligne, la problématique du dernier kilomètre concerne autant la population que les professionnels de la vente et de la distribution. Est-ce à dire que le monde politique se désintéresse du sujet ? Non, mais les responsables nationaux préfèrent s’en remettre aux initiatives locales, lesquelles sont soumises à des obligations et des contraintes qui dépassent très souvent leur champ d’action. Alors pour montrer qu’elles ne restent pas sans rien faire, certaines agglomérations improvisent des pseudos « espaces logistiques » dans des parkings souterrains ou des locaux plus ou moins bien aménagés. Il est clair que ces zones ne peuvent pas être considérées comme de vrais ELU, qui, rappelons-le, ont pour vocation de réduire, voire éliminer les camions à l’intérieur des villes. Pour agir efficacement il conviendrait que le politique se saisisse du dossier au niveau national et que le législateur « incite » les villes de plus de 100.000 habitants à réquisitionner du foncier en périphérie et à organiser des zones logistiques dans des bâtiments spécialement conçus pour l’éclatement des marchandises avant leur livraison par véhicules non-polluant dans la ville. Voilà une proposition qui pourrait être reprise par nos chers candidats.
Le 28 janvier, un tour d’horizon était donné par Lucas Silipo, dirigeant de Geodis, sur l’objectif de rendre plus fortes et résilientes les entreprises en s’appuyant sur la taxonomie européenne.
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Le LAB ETI / PME lance un dispositif pour accompagner les entreprises dans la transformation de leur Supply Chain.
DÉPOSEZ VOTRE CANDIDATURE !
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Vous allez réaliser une autoévaluation de la maturité de votre Supply Chain.
Cet autodiagnostic, crée par le LAB ETI/PME de France Supply Chain à partir d’une sélection de 22 questions du Référentiel d’Excellence de France Supply Chain, n’a pour objectif que de fournir une évaluation du degré de maturité des fondamentaux de votre Supply Chain et de vous positionner par rapport aux meilleures pratiques du terrain.
Les données renseignées sont à usage exclusif de France Supply Chain pour alimenter une base de données permettant à chaque entreprise répondante de se comparer par rapport à des moyennes anonymisées.
Afin de vous permettre de réaliser cette comparaison, le remplissage de ce diagnostic nécessite la collecte de vos coordonnées.
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Le monde accélère, vous aussi. Ici, c’est l’espace de la supply chain par ceux qui la font : industriels, entreprises de négoce, distributeurs, grandes entreprises, ETI ou PME…
Mais aussi tous les prestataires qui contribuent à son développement.
La crise sanitaire a révélé ou accentué de grands défis et mis en lumière l’importance stratégique de la Supply Chain. France Supply Chain a répondu présent et lancé un mouvement.
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MARDI 4 MAI DE 11h À 11h45
Face au manque d’attractivité de la filière, comment faire naître des vocations ? Quels leviers permettraient de valoriser les métiers et faire évoluer les mentalités ?
Or, l’e-commerce est à la croisée de nombreux chemins en matière de Supply Chain :
La Technologie… pour prévoir la demande, pour prendre, allouer ou exécuter les commandes, pour répartir les stocks…
Nous le savons à France Supply Chain, la technologie et les outils sont importants, mais ce qui prime, ce sont les équipes internes ou externes que nous animons qui font et feront la différence.
C’est en partageant nos expériences, en coconstruisant de nouvelles solutions que nous progresserons dans nos métiers.
Notre manifeste, rédigé à l’issue des travaux menés durant l’été 2020, est la matérialisation de notre projet que nous voulons durable, dans un monde qui change, où nos métiers mis en lumière en 2020, sont très attendus. Ce manifeste est la preuve qu’ensemble nous pouvons aller plus loin. Traçons notre sillon.
Bien amicalement,
La Supply Chain « Made in France », nous la voulons innovante, entreprenante, pleinement consciente de son empreinte écologique et des nouvelles exigences des consommateurs. Nous la voulons plus forte, plus grande, plus battante. Et toujours profondément humaine et vibrante, à l’image de tous ceux qui font battre son pouls au quotidien.
Notre modèle de Supply Chain est agile, connecté, résilient. Il contribue au développement local des entreprises tout comme à leur essor en leur permettant d’exporter dans le monde entier. L’exemple de champions nationaux tels que Michelin, L’Oréal ou Schneider en sont des témoignages criants. Notre secteur emploie aujourd’hui 1,8 million de personnes en France et ne compte pas s’arrêter là.
Le virage vers un mode de production plus pérenne est inévitable. Tous les indicateurs témoignent de l’urgence d’agir, la crise sanitaire du Covid-19 en tête. Nous en sommes conscients et nous souhaitons faire activement partie du changement.
Approvisionnement qui préserve les ressources, transports moins polluants…
Chacun de nos choix est une responsabilité.
Au sein de France Supply Chain, les responsables de plus de 450 entreprises échangent et trouvent ensemble des solutions pour réussir pleinement la transformation de leurs entreprises. Les « LABS » que nous animons, sont de formidables lieux de dialogue et de progrès : best practice, conférences, ateliers sur le digital ou sur le développement durable.
Toutes ces interactions nourrissent en profondeur le travail de ceux qui font évoluer le métier. Un métier qui propose des premiers emplois, des tremplins de carrière, et des parcours qualifiants, un métier qui donne sa chance à chacun, et ou aucune barrière n’entrave la réussite. C’est tout cela la Supply Chain, autant de forces qui participent au rayonnement du secteur.
Participer avec vos collaborateurs aux Labs et projets animés par France Supply Chain afin de passer de l’intention à l’action et faciliter ainsi la transformation des entreprises ;
« L’ensemble des collaborateurs qui suivent (…) France Supply Chain, sont très satisfaits de la richesse des contenus et des échanges. Nous sommes heureux de rejoindre une association aussi dynamique. » – Bertrand Neyret – Groupe Saint-Gobain
« le Groupe AVRIL est ravi de rejoindre France Supply Chain car l’ambition, les valeurs et les projets portés correspondent à nos attentes. » — Marc Raffo — Groupe AVRIL
Réactivité et agilité de la Supply Chain, efficience et fiabilité ainsi que la capacité à la résilience des organisations sont devenues des enjeux incontournables de la stratégie des entreprises. Aussi, devenue indispensable, la mesure de sa performance doit être structurée et régulière.
Pour aider les entreprises dans cette démarche, FRANCE SUPPLY CHAIN by Aslog a développé depuis plus de 15 ans, une méthodologie d’audit Supply Chain accessible à tous les professionnels de la Supply Chain.